Moutarde me monte au nez quand surgit ma colère
Homo disparait laissant place au délétère
Je me fuis, je m’emporte dans des flots rugissants
Je ne suis plus de moi-même qu’être agonissant
Je m’explose, je me tue. Calme. Paix est mon cratère
Le joug de ma sombre rancune, git là. Cimetière
Apaisé est en moi le vide lénifiant
Hitler est mort, me voilà remplit du néant
Rayon de sourire alors dans ma brume transperce
Tu es là debout, objet fou de ma colère, l’ogresse
Ton franc rire m’illumine, passée est l’averse
Arc en ciel es-tu, disparue ma tristesse
Moite et penaud, mon regard toise mes pieds.
Pus osant un œil vers le haut, je suis gâté
Minuscule, tyrannique et colérique.
Bond immense est de ta clémence le pardon
Corse ile de beauté, de ta douceur le tréfonds
Tu es belle et grande, et-moi ton porc-épic
Ton petit.
Nabot néon
Votre commentaire