Splendide lueur d’Armorique, ajonc du Cap Fréhel,
Fleur beurre soleil, larme d’étoile, tombée du ciel.
Salé sucré, est ton embrun, qui embaume la lande.
Rose de bruyère arasée, rocaille goélande
Parfum de mer emmêlé à la Terre, tu piques
De tes côtes acérées, la main idiote bernique
Parisienne et d’ailleurs, qui te parle de si haut,
Qu’elle se frotte de remords au paysage si beau.
Ajonc est l’âme celtique, phare des hommes d’aventure.
Bel or des jours mauvais, écrin d’abri sur.
Ajonc t’accueille, te salue, belle âme voyageuse.
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