Gilles de Chasles

Poète autrement

  • Où va l’amour

    Si tu ignores où va aimer,
    C’est aveugle de ton cœur.
    Tu as oublié la raison de tes deux mains :
    Une s’enrichit toujours de perdre
    Ce que l’autre a appauvri de gagner.
    Aimer, ce n’est ni soi, ni l’autre, ni le gain, ni la perte.
    Ce n’est que la lumière d’être
    Étoile,
    Havre de beauté solidaire,
    Australe de confiance espoir,
    Présence de vie à exister dans la nuit de l’immense.

  • Gaëtan

    Ami, homme koala heureux 
    Va où tes pas te verront sourire
    Souffle de vie, belle âme remplie de cette australe allégresse
    N’aime que ceux que tu appelleras
    Et rappelleras, minuscules et  géants,  sans fin,
    Amis et tout est dit, ici , ailleurs et sans si 
    Va, ose, parfume ton cœur et les leurs.
    Vis tes amours comme bat et battra ton cœur
    Ne t’arrête jamais aux lois humaines  de l’impossible
    Mais souris aux imbéciles de leur si joli oui.
    Ne mens jamais à qui tu es , en vérité, mais perpétuellement deviens et offre
    Le meilleur de toi-même
  • Autrement

    Humain au pouvoir
    De te croire important,
    Peut-être plus riche que l’affamé,
    Peut-être plus ambitieux que le paresseux,
    Peut-être plus ceci que cela,
    N’omets jamais de voir où va vivre,
    Cette éternité d’où tu es sorti et que tu finiras infiniment par retrouver.
    De quelle  éphémère primauté auras-tu été le luxe  ?

    Alors, peut-être ?
    Ose
    Te regarder, toi,
    Un, parmi tous,
    Simples particules du vivant
    Et  deviens librement,
    Tellement plus
    Important
    Autrement !

  • Être poète

    Être poète c’est tout dire du silence en quelques mots

  • Foyers de vie

    Madame ! Madame !
    Ne partez pas !
    Vous oubliez votre fils !

    Lequel ?  Mon mari a les siens
    Vous savez !
    Ils ne sont pas du tous du même bord !

    Tête à poux, choyé des  poux,
    Haï des hommes
    Est un voyou

    Ce soir, au quartier des hommes
    Presley a pris trente ans
    La prison, l’adresse de son nouveau foyer

    x”

  • Vie querqulaire

    Vivons vieux !
    Vivons…
    Vivons quatre vingt dix ans !
    Quatre maisons de vingt et celle de dix ans
    Quatre jeunesses et toujours notre âme d’enfant
    Quatre voyages de sage folie et  de folle sagesse
    Quatre alphabets de vie, et allants de joyeuses et belles tendresses

    Poème dédié à Kévin Desmond

  • BébéGV


    Désiré est né petit,
    Mais, encombrant.
    Il a pleuré la nuit,
    A fait ses dents ,
    A marché sur le tapis,
    Appris à dire maman.
    Puis comme un grand,
    Un jour de pluie,
    Sur le pot, il s’est assis.
    Prenant tout son temps
    Il a fini par faire pipi !

    BébéBGV !
    Bébé à Grande Vitesse !
    Bonheur,
    Enfant altesse,
    A la bonne heure !

    A la moderne Humanité,
    Le temple temps,
    Ses banques d’argent,
    Tous péril polluant,
    Nos jours et notre éternellement

  • HUMAIN, mon frère

    Fine arts 60 x 60 cm

    Humains,
    Mon frère et ma sœur
    De toutes corpulences

    Genre, croyances et couleurs,
    Dames âmes
    Et chers esprits
    Nos cœurs et nos mains
    Présents demain bâtisseurs
    Nos pensées communes cahier calligrammes
    Vivre tous humanité,

    Un rêve ?

    Juste l’effort de se vouloir Unité

  • Barrage de la Rance

    Au loin de Solidor, 
    Entre les deux rives là-bas
    Le barrage de la Rance, 
    Gris chemin fourmilier 
    Des  humains en mal de temps, 
    De tant s'aimer eux-mêmes
    Qu'ils filent à cent  risquant leur vie au vent 
    Risquant celle des autres pour un simple gain de temps
    
    
    Car soudain, 
    Ceux de la route à Bourges
    S'affolent, stressent et se pressent 
    L'heure du sas est si près ! 
    Si proche que les voiturettes se prennent pour des Porches  
    Et pilent au feu rouge les dents dépassant  le volant  ! 
    
    Il est l'heure pile. 
    L'heure des moteurs sur la route aux arrêts
    Entre les voitures, réveillé le silence se répand et s'entend
    Le temps du sas aux voiliers aux voiles dépourvues de vent
    Les jumeaux du pont se lèvent, laissant passer majesté
    Un Muscadet vert battant pavillon ivresse à bord
    Et le fameux rafiot Mille Sabord

    (poème inachevé)

    https://artlist.io/royalty-free-music/artist/leva/1388
  • Un jour Nathalie

    Un jour Nathalie
    
    Nathalie,
    Un jour vient la mort,
    C’est son jour le plus fort.
    Tu es née
    Belle douce et gentille,
    Qui de toi n'a pas rêvé ?
    Qui de toi n’as pas eu  envie ?
    Tu as eu tous ces jours ces nuits
    Nous, les garçons en folie,
    Tes, copines sans jalousie
    Ou  si peu ? Elles n’ont rien dit.
    Elles se sont tues car seule vit la vie,
    Les jours naissent et  meurent
    La vie n’est pas de te voir mais de continuer à te rêver  en vie
    Tu es ailleurs et je t’aime si fort
    Trésor d'enfance éternelle en mon cœur
    À mon âme , ton esprit et la tienne en si belle fortune
    Un jour, on dira que l’un  de nous deux est parti est le premier
    Je suis déjà mort joyeux en vie
    Je n’en croirai jamais rien
    Les vivants ont peur de mourir
    Se droguant aux gains et tempêtes de l’argent
    Personne ne perd la  vie
    Nul n’a jamais rien appris de l’ignorance !
    Un Jour, Nathalie
    Tous nos jours riches ces beaux rayons de joie
    Nathalie  ton sourire  jamais ne pourra s’éteindre
    Ta lumière éternelle  à mes pas en vie si douloureux mais tellement heureux
     

     






Gilles de Chasles

Poète du quotidien transformé

“Il y a des jours où les mots ne viennent pas pour dire ce que l’on est. Alors on les invente.”