Mum'n Dad You were so sad When I was playing Instead of studying As you believed the only way to leave The fate of our poverty
Today is another day. Your smile is still gray, Yet the money is there It doesn’t come out of nowhere, As your sadness seems to say so loudly To the flab of my body
Mum ‘n Dad Never forget, I' m your lad To allow you to retrieve The smile of your childhood When you played to win and lose Just like today indeed I manage my living To do it by playing To lose and to win The fortunated wind Which makes tireless The growth Of my banker’s smile.
A Saint Malo, si les cons volaient De l’escadrille, assurément je ferais partie Tant je me sens solidaire, mais De l’ombre sombre sur le vaste sable blond d’autrui Vois-tu, je me départirais.
Je ne peux imaginer plus un instant Qu’à la griserie de ma bêtise volante Réponde le plus vif des tourments, Tant je suis si peu fier d’être de la bande.
Alors, ici promesse est faite De ma plus ferme volonté A éviter mon envol d’étêté Les jours de tortueuse tempête Emportant le fanal de ma lucide raison, Pour traverser le sillon brutal de ma passagère déraison.
A la promotion stupide de l’ego-centricité Je préfère de loin la franche fraternité
Au soir de ce que nous aurons été, le fruit de l’excès si outrancier à la Terre et à nous-même, de nos tous nos vils abus,
Avant que ne résonne le glas de l’ère de la déraison, annonçant au soulagement de l'Univers, la venue de l’inespérée apocalypse des cupides méchants,
Ne percevez-vous pas, vous, hommes, femmes, enfants, ombres trop longtemps complices du recel silencieux de ses matériels bienfaits,
Le souffle léger de l'intuition, à l’instant encore chuchotis à nos pâles consciences de l'appel de notre mère à tous,l’Harmonie du Monde, au réveil de notre âme, si longtemps délaissée par la corruption de nos corps et plus encore de la gourmandise au paraître de nos esprits inconscients?
Si oui, alors ne désespérez jamais de l’avènement de L’Espoir,
L’heure des Gentilles et Gentils, éclairée de l’Âme, est venue.
Lorsque les premières lueurs de l’aube naissante entrouvent tes paupières closes de leurs pastelles délicatesse pour t'offrir d'elles ce que jadis tu n'osas dévoiler de toi, il se peut fort que tu aies rendez vous avec ton âme sans que tu ne le saches vraiment.
Si par chance, ta conscience est suffisamment éveillée qu'elle y soit aussi, alors la fenêtre de ce jour nouveau s'ouvrira sur le divin nectar de tout l'amour que tu peux au monde des Êtres et de leurs tourments apeurés.
Je suis de ces courageux qui anhannent de leurs maux, les portant au plus loin de la succession de leurs jours.. Comprenez, Madame, que je ne puis m’arrêter, ne fût-ce ce qu’un instant, pour me désaltérer du chant des imbéciles, assis , là, au bord de ma route, sur la bassesse de leurs mots, Mon fardeau est trop lourd. Je ne pourrais alors décemment reprendre mon chemin. Ce serait hélas ma fin. Souffrez que je doive poursuivre , au gré de la douleur de mes pas vers le panthéon de mon destin. C’est ainsi que je dois m’en aller. Je suis l’handicapé que vous portez des larmes de compassion de votre regard, délicieux. Vous ne devriez pas. Je me délecte, au contraire de contempler la beauté de votre humanité. La mienne est ailleurs. Probablement nichée au fond de la grâce de votre coeur. Je vous en suis, Madame , humblement reconnaissant.
Faire de sa vie un poème … … ? … … Faire de ta vie un poème… ….. …. ! Faire de la vie des autres un poème ! Pour que le monde soit Poème ! Et que cette vie humaine, toujours belle, mais à l’haleine parfois, souvent, enfin trop ! … … Nauséabonde et aux individus rendus abjects par leur vision particulière de la vie soit belle comme un poème ! Utopie ? Et alors ? Ou contre-utopie ? Et alors ! Tu existes autant que l’autre ! L’autre a le pouvoir sur toi que celui que tu veux bien lui accorder. Le pouvoir de faire, d’avoir ou de t’imposer. Jamais celui de voir, de sentir, de toucher, de goûter, de pressentir, et surtout d’entendre les choses. Le pouvoir de l’iceberg est il celui de la partie visible ? Faire de la vie un poème, c’est s'imposer la liberté de cette partie immergée de l’iceberg. On veut la Terre Terre, Sa force, sa réalité est marine. Ta mère Terre est mer. La vie aérienne est au commencement toujours aquatique. L’eau noie l’air. Et jamais le contraire . Être poétique, c’est avoir cette conception aquatique de la vie. L’eau est autant nécessaire que l’air. Ta vie pue ? Lave la de ta conception aquatique. Sois l’eau qui fait croitre la vie. En qualité . A quoi sert il d’avoir de longues tiges si tu n’as pas de feuilles capables de capter la lumière et te fournir les fruits de sa croissance ? Le fruit le meilleur n’est pas le plus gros. Le fruit le meilleur est le plus savoureux. Croire le monde riche de la quantité d’argent est une utopie que tu t’es laissée imposer à toi-même. La qualité de l’être ne s’achète pas, elle se crée. L’homme le plus riche de la Terre ne pourra jamais s’acheter l’éternité. L’être de qualité n’a pas ce soucis. Il est déjà éternel par le souvenir de tous les sourires qu’il a créés et qu’il laisse sur place au moment de partir. Faire de ta vie un poème, c’est cesser d’être équilibriste sur le fil du temps. C’est accorder plus d’importance à ton frère ou à ta sœur de vie qu’au temps. Le temps c’est celui qui te fait vieillir. L’amour, l’attention que tu donnes à l’autre , ce qui te fait grandir. L’argent te fait grossir. A tout prendre, … ? À toi de choisir ! Poète ou poétesse ! Ma sœur ! Mon frère ! Mes amours ! Mon poème !
Écrire, non pour soi même Mais pour l'autre, quel qu'il soit Qu'il croit ou qu'il aime Jamais pour ce qu'il détestera
Écrire pour la beauté de la vie De l'émotion produite, de son appréciation Écrire toujours et encore, à l'envie Ne jamais se taire du coeur, de sa plus belle expression
Écrire les mots à leur firmament De la grâce de leur bel ensemble, indépendamment De la liberté prêtée à tes oreilles et tes yeux. De ta joie intense, de la chaleur de tes larmes appelées de leurs vœux.
Je suis poète, Chantre de la magnificence Porte parole des mots libres Porte voix des choses à dire À toi, je serai fidèle à la vie, à la mort, de l'éternité de mes mots.
La pensée est un bouquet de nuances Et non une fleur au pétale unique. A ne pas se rappeler cette évidence Le nauséabond prend le relais inique De la pluralité des fragances
Gilles de Chasles
Poète du quotidien transformé
“Il y a des jours où les mots ne viennent pas pour dire ce que l’on est. Alors on les invente.”