Gilles de Chasles

Poète autrement

  • Mum ‘n Dad

    Mum'n Dad 
    You were so sad
    When I was playing
    Instead of studying
    As you believed
    the only way to leave
    The fate of our poverty

    Today is another day.
    Your smile is still gray,
    Yet the money is there
    It doesn’t come out of nowhere,
    As your sadness seems to say so loudly
    To the flab of my body

    Mum ‘n Dad
    Never forget, I' m your lad
    To allow you to retrieve
    The smile of your childhood
    When you played to win and lose
    Just like today indeed
    I manage my living
    To do it by playing
    To lose and to win
    The fortunated wind
    Which makes tireless
    The growth
    Of my banker’s smile.

    By Gilles de Chasles



  • Et si j’arrêtais de me dire et si.

    Ras le bol des peurs inutiles !
    Tout ce temps perdu à imaginer
    Et si ceci ,et si cela !
    Pour rien, car il ne m'arrive rien

    Et si j'imaginais à la place
    Le bonheur que je pourrais créer
    Chez les autres et tous ceux que j'aime
    Par mon envie de voir rayonner les sourires

    Rien ne serait à perdre,tout à gagner.
    L'amour ne sort pas du pantalon, mais bien du coeur.
    A la peur en prévision
    Je préfère jouer au si de mon envie

    Tout ce temps à imaginer
    La matière de mon amour pour vous
    Un à un, tous importants à mes yeux,
    Mes frères et sœurs d'humanitę

    Tout ce temps à imaginer
    Le meilleur pour chacun d’entre vous

    © Gilles de Chasles

  • A Saint Malo, si les cons volaient

    A Saint Malo, si les cons volaient
    De l’escadrille, assurément je ferais partie
    Tant je me sens solidaire, mais
    De l’ombre sombre sur le vaste sable blond d’autrui
    Vois-tu, je me départirais.

    Je ne peux imaginer plus un instant
    Qu’à la griserie de ma bêtise volante
    Réponde le plus vif des tourments,
    Tant je suis si peu fier d’être de la bande.

    Alors, ici promesse est faite
    De ma plus ferme volonté
    A éviter mon envol d’étêté
    Les jours de tortueuse tempête
    Emportant le fanal de ma lucide raison,
    Pour traverser le sillon brutal de ma passagère déraison.

    A la promotion stupide de l’ego-centricité
    Je préfère de loin la franche fraternité


    © Gilles de Chasles


  • l’Espoir

    Au soir de ce que nous aurons été, le fruit de l’excès si outrancier à la Terre et à nous-même, de nos tous nos vils abus, 

    Avant que ne résonne le glas de l’ère de la déraison, annonçant au soulagement de l'Univers, la venue de l’inespérée apocalypse des cupides méchants,

    Ne percevez-vous pas, vous, hommes, femmes, enfants, ombres trop longtemps complices du recel silencieux de ses matériels bienfaits,

    Le souffle léger de l'intuition, à l’instant encore chuchotis à nos pâles consciences de l'appel de notre mère à tous,l’Harmonie du Monde, au réveil de notre âme, si longtemps délaissée par la corruption de nos corps et plus encore de la gourmandise au paraître de nos esprits inconscients?

    Si oui, alors ne désespérez jamais de l’avènement de L’Espoir,

    L’heure des Gentilles et Gentils, éclairée de l’Âme, est venue.

    ©Gilles de Chasles
  • Lorsque les premières lueurs

    À Élise , passionnante amie d’autrui

    Lorsque les premières lueurs de l’aube naissante entrouvent tes paupières closes de leurs pastelles délicatesse pour t'offrir d'elles ce que jadis tu n'osas dévoiler de toi, il se peut fort que tu aies rendez vous avec ton âme sans que tu ne le saches vraiment.

    Si par chance, ta conscience est suffisamment éveillée qu'elle y soit aussi, alors la fenêtre de ce jour nouveau s'ouvrira sur le divin nectar de tout l'amour que tu peux au monde des Êtres et de leurs tourments apeurés.

  • Poème

    Lis sans comprendre, Un jour, tu le reliras.


    Je sais enfin qui je suis..
    Grâce vous soit rendue.

    Vous m’avez permis d’
    Être.

    Vous ne comprenez rien ?
    À mon tour, je
    Suis.
    Et je veux.
    Et je peux.

    Poursuivez à ne rien comprendre
    Bientôt,
    Nous
    Serons.

    Et

    Nous sourirons tous deux
    De ce que nous pouvons
    Et voulons
    Être.

    Je vous regarde,
    Je suis
    Grâce vous soit rendue. .





  • Quasimodo, mon frère, mon héros.

    Je suis de ces courageux qui anhannent de leurs maux, les portant au plus loin de la succession de leurs jours.. Comprenez, Madame, que je ne puis m’arrêter, ne fût-ce ce qu’un instant, pour me désaltérer du chant des imbéciles, assis , là, au bord de ma route, sur la bassesse de leurs mots, Mon fardeau est trop lourd. Je ne pourrais alors décemment reprendre mon chemin. Ce serait hélas ma fin. Souffrez que je doive poursuivre , au gré de la douleur de mes pas vers le panthéon de mon destin. C’est ainsi que je dois m’en aller. Je suis l’handicapé que vous portez des larmes de compassion de votre regard, délicieux. Vous ne devriez pas. Je me délecte, au contraire de contempler la beauté de votre humanité. La mienne est ailleurs. Probablement nichée au fond de la grâce de votre coeur. Je vous en suis, Madame , humblement reconnaissant.

  • Fais de ta vie un poème

    Au bout du chemin, qui seras-tu voyageur ?

    Faire de sa vie un poème … 
    … ?


    Faire de ta vie un poème…
    …..
    …. !
    Faire de la vie des autres un poème !
    Pour que le monde soit Poème !
    Et que cette vie humaine, toujours belle, mais à l’haleine parfois, souvent, enfin trop ! …
    … Nauséabonde et aux individus rendus abjects par leur vision particulière de la vie soit belle comme un poème !
    Utopie ?
    Et alors ?
    Ou contre-utopie ?
    Et alors !
    Tu existes autant que l’autre !
    L’autre a le pouvoir sur toi que celui que tu veux bien lui accorder.
    Le pouvoir de faire, d’avoir ou de t’imposer.
    Jamais celui de voir, de sentir, de toucher, de goûter, de pressentir, et surtout d’entendre les choses.
    Le pouvoir de l’iceberg est il celui de la partie visible ?
    Faire de la vie un poème, c’est s'imposer la liberté de cette partie immergée de l’iceberg.
    On veut la Terre Terre,
    Sa force, sa réalité est marine.
    Ta mère Terre est mer.
    La vie aérienne est au commencement toujours aquatique.
    L’eau noie l’air.
    Et jamais le contraire .
    Être poétique, c’est avoir cette conception aquatique de la vie.
    L’eau est autant nécessaire que l’air.
    Ta vie pue ?
    Lave la de ta conception aquatique.
    Sois l’eau qui fait croitre la vie.
    En qualité .
    A quoi sert il d’avoir de longues tiges si tu n’as pas de feuilles capables de capter la lumière et te fournir les fruits de sa croissance ?
    Le fruit le meilleur n’est pas le plus gros.
    Le fruit le meilleur est le plus savoureux.
    Croire le monde riche de la quantité d’argent est une utopie que tu t’es laissée imposer à toi-même.
    La qualité de l’être ne s’achète pas, elle se crée.
    L’homme le plus riche de la Terre ne pourra jamais s’acheter l’éternité.
    L’être de qualité n’a pas ce soucis.
    Il est déjà éternel par le souvenir de tous les sourires qu’il a créés et qu’il laisse sur place au moment de partir.
    Faire de ta vie un poème, c’est cesser d’être équilibriste sur le fil du temps.
    C’est accorder plus d’importance à ton frère ou à ta sœur de vie qu’au temps.
    Le temps c’est celui qui te fait vieillir.
    L’amour, l’attention que tu donnes à l’autre , ce qui te fait grandir.
    L’argent te fait grossir.
    A tout prendre, … ?
    À toi de choisir !
    Poète ou poétesse !
    Ma sœur !
    Mon frère !
    Mes amours !
    Mon poème !

    © Gilles de Chasles.








  • Écrire, raison du poète

    Écrire, non pour soi même
    Mais pour l'autre, quel qu'il soit
    Qu'il croit ou qu'il aime
    Jamais pour ce qu'il détestera

    Écrire pour la beauté de la vie
    De l'émotion produite, de son appréciation
    Écrire toujours et encore, à l'envie
    Ne jamais se taire du coeur, de sa plus belle expression
    Écrire les mots à leur firmament De la grâce de leur bel ensemble, indépendamment 
    De la liberté prêtée à tes oreilles et tes yeux.
    De ta joie intense, de la chaleur de tes larmes appelées de leurs vœux.

    Je suis poète,
    Chantre de la magnificence
    Porte parole des mots libres
    Porte voix des choses à dire
    À toi, je serai fidèle à la vie, à la mort, de l'éternité de mes mots.

    © Gilles de Chasles
  • La pensée


    La pensée est un bouquet de nuances
    Et non une fleur au pétale unique.
    A ne pas se rappeler cette évidence
    Le nauséabond prend le relais inique
    De la pluralité des fragances

Gilles de Chasles

Poète du quotidien transformé

“Il y a des jours où les mots ne viennent pas pour dire ce que l’on est. Alors on les invente.”