Gilles de Chasles

Poète autrement

  • Effroi , un matin chaud

    la solitude de Martin Ferchaux

    premier chant

    Effroi, un matin chaud

    Le matin est chaud, la journée bien avancée,
    Quand Martin Ferchaux décide de se réveiller.
    L’apocalypse a eu lieu, du moins il le croit.
    Plus un bruit dans le monde bruyant ,c’est l’effroi.
    L’effroi pour Martin, jadis si peu solitaire,
    La terreur et la faim, ces gens à mettre en terre..
    Le rendent paresseux à ne pas vouloir se lever.
    A quoi bon vivre désormais, rien à prouver.
    L’amour est mort de même que les femmes et les hommes
    Plus rien n’a de sens , son désarroi est énorme.
    Les paupières closes sur ses rêves, il s’est rendormi.
    S

  • Au réveil, le matin, à Mada

    Au réveil le matin, 
    On rallume sa vie,
    Range ses rêves dans un coin
    Et reprend la survie

    Au réveil le matin
    Se poursuit insouciant le bonheur
    Oubliant le cisaillement
    Du ventre de celui qui a faim

    Cet enfant des Jacarandas en fleurs
    Sourire triste de l'Océan Indien
    Ne vous reprochera jamais de l'avoir oublié
    De votre promesse non tenue depuis tout ce temps.

    Entre temps, parceque jamais le temps ne sera coupe faim.
    Lui trouvera une solution à vos soucis de fin de mois
    Et se fera enfant pute à vazaha
    Vous épargnant de mettre de côté pour votre prochain voyage.

    A écouter ce Monde misanthrope
    Enfer des enfants qui n'ont rien demandé,
    A nous enculer nous même de nos petits malheurs
    On vivra vieux et heureux d'avoir fait reculé notre espérance de vie

    Nous avons plongé dans l'inhumanité
    Tous aussi vils, puants ,innocents
    Que des gardiens de Vernichtungslager
    Tous autant les uns que les autres

    Cessez de rejeter votre impuissance Sur la faute des milliardaires
    Ces pauvres cons incapables d'aimer
    Vous êtes des milliards à les envier


    Au réveil ce matin
    Monte ma honte de cela
    Je n'ai plus faim de ce monde
    Qui assassiné les enfants de Mada.

    Et d'ailleurs

    Je ne parviens pas à dire bonne année 2022.


  • Dieu n’est pas Dieu

    Dieu est pouvoir pour les hommes
    Et ne s'appelle pas Dieu.


    L'autre est pouvoir sur les hommes
    et s'appelle malheureusement Dieu .
  • Dieu et moi.

    Dieu n'existe pas si je ne suis pas moi même Dieu, pour celles que j'aime, ceux que me sont chers, tous les autres et l'existant de l'univers.

    Dieu n'existe pas si j'attends de lui au lieu de faire pour autrui et le reste de ce que je ne suis pas.

    Dieu n'existe pas si le découragement me prend d'être seul à aimer au milieu de l'océan des âmes inconscientes.

    Dieu n'existe pas si je n'aime si peu en plus de moi.

    Dieu existe. Il est cette lumière évidente, cette flamme qui m'anime pour ce que tu ressens de mon regard sur toi.

    Je n'existe, matière,souffle et essence que de la lumière que tu me sans laquelle je ne serai que orenvoiesmbre dans obscurité. Et donc pas

    Si tu ne te sens pas Dieu pour moi, il me faut alors faire mieux pour que ton coeur et ta raison consciente en soient persuadées et ne puissent plus s'en passer.

    Ma peur naît de ce que tu n'es pas assez Dieu à mes yeux.

    T'aimer est la force de mon âme, sans quoi vivre ne sert qu'à être pierre parmi les pierres.

    Ce que je ne veux pas.

    Donc Dieu.

    L'homme n'est pas Dieu tant qu'il reste homme à attendre de l'homme et non de Dieu .




  • Les gouttes de soleil.

    Je suis triste de cette pluie qui tombe comme mon âme est au monde, vaste flaque de l'averse des tourments, en supercherie de la joyeuse réalité, on vous ment ….

    Je ressens pour vous un amour immense, âmes qui vivez où que vous soyez.

    Votre doigt sur ma bouche l’obligera à le taire.

    Mais jamais n’interdira à vos cœurs de me plaire

    Au pire votre cruauté pour vous-même et les autres sera fleuve. Sa destinée finira inlassablement par se déverser dans l’océan de l’Amour Universel, à toutes épreuves…

    La main sur vos yeux ne suffira jamais à éteindre cette vérité toute puissante, croyez le fermement.

    Vous perdez juste votre vie à en douter, car je suis là , réincarnation de vous-même, force du bien.
    Le mal n’existe que celui que vous faites à vous-même, désormais sédiment du fond de l’océan.

    L’enfance de l’Humanité est échue,

    L’heure est venue

    Pour elle, pour vous, pour toi, pour tes descendants de la faire grandir…

    Les gouttes de soleil se déverseront sur le pas des nouveaux seigneurs, les Gentils.


    © Gilles de Chasles
  • Le soldat errant

    C'était un soldat errant 
    Que la guerre avait perdu
    Que retrouvait son pauvre père 
    Ni l'un ni l'autre ne se reconnurent 
    Tant la peur de perdre  son fils avait fait  de lui un vieil homme
    Tant la peur de prendre la vie d'un autre avait fait de lui un fantôme
    Devenus squelettes de la joie qu'ils furent l'un pour l'autre 
    L'un alla au cimetière , creusa sa tombe , puis son coeur s'arrêta
    L'autre alla dans la grange, prit une corde et acheva l'oeuvre de la barbarie des hommes 
    Pendant  que la fontaine des larmes du village abreuvaient abondamment le sol
    Là bas les génocidaires  fratricides  
    Perduraient à assassiner lss freès
  • Le jour d’avant

    Il y a le jour d'avant 
    Où vous êtes
    Celui que vous n'avez n'avez cesse d'être
    Depuis votre premier jour


    Et puis

    Il y a cette nuit
    Cet encombrant paquet
    A votre échelle, gigantesque
    Qui vous tombe dessus
    Vous vous en seriez bien passé

    Et ce matin
    Au réveil
    Où vous savez que vous n'avez pas changé
    Mais que vous ne serez plus.
    Jamais tout à fait le même
    Couard, lâche, ou courageux


    Et vous vous  levez
    Avec cette lucide douleur
    Qu'on vous prenne désormais
    Pour tout sauf
    Ce que vous n'avez jamais cessé d'être.
  • Poème de solstice

    En cette nuit de très long  sombre, 
    Arrive le moment où des ombres
    Longues resurgit l'astre opulent
    De lumières simple et nonchalant

    Au glas des soirées s'allongeant,
    Au travers des vitres des maisons
    Joyeuses de la fête de saison
    S'annonce si proche le nouvel an

    La marche des jours s'allongeant
    File au gré des matins gelant
    Accroissant nos cheveux d'argent

    Et passe le nombre des années
    S'en réjouir ou désespérer
    L'or est ailleurs en nos cœurs nichés

  • Poèmes, messagers de l’âme

    Sommes-nous à ce point physico-chimiques

    Que nous négligions notre âme,
    A être ?

    Sommes-nous à ce point pressés par le temps de la science

    Que nous nous réduisions à complexe équation?

    Écartés de l'éternité à jamais par la logique simple d'être ou de ne pas être ?

    Comment se peut il que nous ne soyons que chaire si peu chère à la poésie de notre existence ?

    Simples bons à consommer, payer, baiser et nous entre-tuer ?

    Sourds à la valse de nos intuitions, tourbillonnant de nos défis à n'être plus que fonction

    Alors

    Ose toi te reconnaître des ailes, frère, soeur
    Tout l'univers ne t'a rien volé,
    Que la crédulité de ta peur n'a abandonné à celui que tu appelles Dieu.

    Le temps de la vertu de ton courage se fait à nouveau printemps.

    A la mélodie de la beauté, du monde qui t'emerveille,

    A la délicate et douce bise de la liberté qui te rafraîchit des chauds rayons du soleil

    Ouvre grands les portes de ton esprit, tu es partie de Tout

    Reconnais toi spirituel, tu iras tellement mieux,

    Indépendant de tes peurs,

    à croire ce que tu veux

    En ton âme et conscience

    Hors des modes et des dogmes
    Sois ce que tu veux
    Énergie de toi même
    Poète de l'écriture de ta vie.
    Éditeur de ton destin et de ta volonté.

    Sois

    Poète messager de tes envies, de tes rires,de tes joies, de tes pleurs, de tes peines

    Ose la révolte de ta capacité à aimer plus que tu ne crois

    A gueuler des je t'aime à volée de l'humanité que tu croises.

    Sois pyromane de cette forêt de ces tête de bois morts, plantée, un jour hélas, sur les contreforts des monts du petit confort,

    Bercés de l'illusion d'être de ce monde, borgnes spectateurs de la télé lorgnette

    Tous ces gens aveugles à l'important Et puissamment utiles à l'inutile .

    Oui , ose
    Sans compter l'étincelle de beaux sourires

    Tu n'as rien à perdre ,

    Tout à espérer ,!


  • Le virus et la peur

    La gazelle apeurée et malheureuse 
    Fait le bonheur du lion paresseux

    Et toi peureux
    La victime vaccinée
    Du virus de ta crédulité
    A ne pas voir ta liberté
    Partir en fumée au gré
    De ta déraison

    Comment peux tu imaginer un seul instant que l'on puisse dépenser sans compter plus d'un an ?

    Où sont les morts dans ta rue ?
    Où sont les gravement malades de ton village hormis les vieux ?
    Où ?

    Jette ta télé par la fenêtre
    Avant qu'elle ne te pousse à le faire
    Le jour où tu comprendras que
    Ta fenêtre n'est pas BFMTv


    La réalité si tu veux aller mieux
    C'est mon visage qui te hurle son désarroi à te voir te faire piéger
    Par ficelle aussi grosse

    Frère humain ,soeur humaine
    Qu'avez vous fait de votre intelligence
    Allouée à votre naissance ?

    De grâce, retrouvez la vite
    Avant qu'il ne soit trop tard !

    Par pour moi .
    Pour vous !

    Moi, je suis heureux
    Et je cours plus vite
    Que le lion paresseux
    Car je suis courage
    Et le virus le sait bien
    En s'attaquant à la peur
    Plus qu'à la santé
    Des gens en réanimation.


    Par Gilles de Chasles




Gilles de Chasles

Poète du quotidien transformé

“Il y a des jours où les mots ne viennent pas pour dire ce que l’on est. Alors on les invente.”