Gilles de Chasles

Poète autrement

  • Je crois au masculin sacré

    Être celui.-là

    Utile au monde

    Hommage à ce qui devrait être

    La seule raison de notre naissance

    Aimer, pour les hommes, masculin sacré

    Sinon, s’en aller, de la beauté de l’Univers

    Au sombre des abysses de l’anti matière

    La où règnent les larmes des solitudes et regrets,

    Toute femme est aussi sacrée et mérite le meilleur pour elle, car mère de l’humanité.

    Gilles de Chasles

    Je crois aux hommes qui se guérissent et qui aident les autres à guérir.

    Je crois aux hommes sensibles et aimables.

    Je crois aux hommes mystiques qui se connaissent eux-mêmes.

    Je crois à ces hommes endormis et malades qui veulent voir la lumière et qui parviennent parfois à la voir.

    Je crois aux hommes dont l’ambition la plus haute est la simple félicité.

    Je crois aux hommes qui cherchent avec tempérance la paix à l’intérieur.

    Je crois aux hommes qui se rebellent face au système, parce qu’ils savent qu’il n’a jamais été sain.

    Je crois aux hommes poètes, mages, écrivains, sages, enseignants, musiciens et artistes.

    Je crois aux hommes conscients qui savent qu’ils ont perdu autant avec le patriarcat que les femmes.

    Je crois aux hommes qui aiment danser et chanter et qui font de la vie une fête.

    Je crois aux hommes qui aiment leur enfant intérieur blessé, qui l’écoutent et l’enlaçant.

    Je crois aux hommes qui refusent d’être esclaves de leur propre blessure et qui malgré la douleur la nettoient et la guérissent patiemment, avec amour et courage.

    Je crois aux hommes qui viennent des étoiles et qui se souviennent de la puissance de leurs ailes, du pouvoir de ses mains et du pouvoir de son coeur.

    Je crois aux hommes qui connaissent leur intuition et l’utilisent comme leur boussole.

    Je crois aux hommes libres qui partagent leur liberté parce qu’ils ne connaissent pas d’autre façon de vivre.

    Je crois aux hommes protecteurs de l’énergie féminine, qui savent lire le regard de leur bien-aimée et qui ne veulent pas la changer mais simplement l’accompagner amoureusement sur son chemin.

    Je crois aux hommes complets qui n’ont pas besoin de quoi que ce soit parce qu’ils savent qu’ils sont tout.

    Je crois aux hommes à l’esprit du feu, qui coulent comme l’eau quand ils parcourent la terre féminine et qui caressent comme le vent quand ils aiment sans hâte.

    Je crois aux hommes qui, à travers d’autres yeux, se voient eux-mêmes et c’est pour ça qu’ils aiment et respectent toute créature qui existe sur terre.

    Je crois aux hommes parfaitement imparfaits, parce que c’est dans cette imperfection que réside leur beauté.

    Je crois aux hommes sensibles qui savent recevoir et donner de l’amour en équilibre, qui écoutent et parlent aussi, ceux qui vivent et qui laissent vivre.

    Je crois aux hommes qui vivent la sexualité comme un acte sacré, parce qu’ils savent que c’est un don merveilleux d’où ils peuvent créer l’alchimie la plus pure et inimaginable.

    Je crois aux hommes qui ont des sentiments clairs, qui sont accessibles et qui sont présents en eux-mêmes et pour les autres.

    Je crois aux hommes qui marchent pieds nus et avec peu de bagages.

    Je crois aux hommes tendres et sauvages en même temps, qui n’ont pas encore été domestiqués.

    Je crois aux hommes mages qui embellissent tout sur leur passage, dont leur vie est un art et qu’ils charment avec leurs dons.

    Je crois au masculin sacré et à toute la divinité que tu as toujours porté.

    Je crois en toi !

    Texte anonyme traduit en français par Nadia Maherzi

  • Petit Poutine que tu es

    Mon ami, tu es terrien et t’ignores trop souvent citoyen de l’Univers.


    Un instant déplace ton esprit sur la Lune et regarde toi, vu de là haut .


    Crois tu que la petite mère russe dont la télé ne montre jamais l’image de ses larmes mérite moins que sa sœur de Kiev dont Poutine et toi avez assassiné leurs fils de votre guerre si cruelle ??


    La guerre n’est que le bruit de la violence auquel tu prêtes trop volontiers ta peur.


    L’opinion publique est un produit commercial fabriqué pour toi et dont on t’impose ce que tu savoir et ignorer.


    La guerre profite à ceux des deux côtés qui vendent leurs armes, les cercueils, et la reconstruction.


    Poutine est le nom du méchant loup du conte qui a tué ces deux enfants soldats.
    Leur mort incombe à ta lâcheté de laisser aller de ta paresseuse résignation le déséquilibre du monde au profit du petit nombre qui te fait confiance de ton effroi au dépend de ton courage jamais présent.


    Ta liberté est morte depuis belle lurette, toi qui croit cette Histoire de guerre qui n’est cimetière , loterie de la vie et juteux marché.


    Car là véritable violence est à ta porte. Elle est basanée du visage de l’inconnu qui vient de te demander l’hospitalité et qui selon sa couleur de peau recevra ton sourire ou ton pied au cul

    .
    Ne me parle jamais de la guerre mais de ta bataille perdue à étre si vilain à voir ta peur souiller ton cœur sur le paillasson de ton intelligence, à etre si peu Gentil avec tes frères et sœurs que je te reconnais plus .


    Petit Poutine , mon ami, sachant cela, tu peux redescendre sur Terre et agir selon ta conscience.







  • poème à mon cousin

    A Toi Jean Marc

    Deux ronds  un cadre, des freins, une selle un guidon,un système de  transmission ,

    Et pédale, pédale,  au travers du paysage de tes beaux souvenirs !

    Pédale, pédale à l’ascension de la côte de tes plaisantes émotions !

      Allez ! Encore un ultime effort  et te voilà au sommet de la victoire !

      Ah oui !

    Ce jour , la belle Marine n’avait d’yeux  que pour toi et adieu vieux compagnon ….

    Tu as eu pour eux  la plus belle des conquêtes. 

    Alors ?

    Poême à mon cousin, un jour empli de tristesse et moi, pour lui de compassion.

  • Ivre à la vie

    Ivre à la vie 
    Respirant par habitude
    Plus que par raison
    As-tu la bassesse de te lever .
    Fatigué.e chaque matin
    De devoir vivre jusqu’au soir ?

    Ou

    Préfères tu te réjouir
    De ne pas être
    À ma place joyeuse et gaie
    Quoiqu’en dise ma vérité
    De profiter du cadeau d’inspirer
    Et d’expirer chaque jour,
    Chaque instant,
    En parfaite conscience
    Ton bonheur à être là
    Envie ?

    En vie pour les autres
    Car sans toi ,
    La vie perd un parfum
    Et nous notre ami.e

    Va et expire ta joie
    Tu es en vie
    En bonne société
    Tu fais envie !
    Sobre et riant
    A nos yeux,
    Brillant !

    Gilles de Chasles

  • Imagine le jour et l’heure

    
    
    
    
    
    Imagine le jour et l'heure,
    Car arrivera, issu de ta peur
    De ta paresse à ne jamais protester
    Le temps de la guerre qui va enfin te tuer

    Ris de ma prédiction à cette heure
    Car demain ou après elle sera larmes
    De nos voisins lointains, nous aurons fait nos tueurs
    De notre silence, nous aurons enrichi les marchands d'armes.

    Sur le seuil de la paix il est temps de dire non
    Puisque les urnes n'ont pas suffi, la rue la défendra
    Si masse noire de la foule, tous nous descendons
    L' ombre des canons trépassera, la quiétude restera


    Je ne suis que poète, et ne sais pas organiser
    Mon cri est là, tu l'as lu, j'ai fait mon taf
    A toi de faire le tien ou de nous faire tuer
    La guerre est là,, elle gronde, elle et ses affres

    Qui pour fixer une date, pour défendre notre destin ?
    Mes vers sont mon courage, mais pas le tien
    Humain , vas tu enfin te montrer tel que tu es ?
    Nos parents nous ont mis au monde en paix

    Nos enfants vivront sains et saufs ou blessés
    Honte ou courage , qui seras- tu ?
    Le jour où arrivera ta trahison de n'avoir rien fait pour le maintien de la paix ?
  • Âne à braire du monde si con

    Âne voir le monde qu'image et son, tu vas finir Âne plus percevoir  l'orthographe de la raison.

    Tu vas pouvoir braire d'avoir affamé les poètes, toi qui a ignoré ton âne.

    Ta peur aura gagné.
    Tu auras passé ta vie à te mentir sur toi même.

    Tu seras mort depuis si longtemps quand viendra le dernier moment, trop tard, de comprendre que tu en avais une .
    Âne !
    Riche de tout ton toi à jamais perdu
    Sombre, con !
  • Io

    Première lettre

    Au beau milieu de la nuit, Io s’est brusquement réveillée. Elle s’est redressée. Elle a ressenti le besoin impérieux de se lever, de sortir de sa maison et d’aller au dehors. De sa vie, respirer.

    Le lendemain, au petit matin, aux premières lueurs du nouveau jour naissant, une main a parcouru le froissé des draps de la nuit.  De ce côté-ci du lit, il était froid. Sans s’étonner davantage, elle a regagné la moiteur tiède, puis s’est rendormie. Io n’était pas revenue.

    Entre temps, les fesses et le dessous des pieds nus dans l’herbe, Io a levé les yeux aux étoiles. Et a longuement contemplé. Puis à l’heure où il s’est dit qu’elle devait s’en aller, elle est retournée au silence de sa maison endormie, a laissé quelques baisers, a pris deux trois affaires, et après avoir pris soin de refermer la porte derrière elle, elle est partie. Vers un ailleurs où seule elle a su aller.

    Quelques jours plus tard, elle est rentrée, à l’heure des tartines de pain beurre chocolat. Les petits bras qui l’ont chaleureusement et spontanément enlacée ont explosé de joie de la retrouver.  Leur peur s’était faite angoisse de ne plus jamais la revoir. A la question de « Maman tu étais où ? son visage est apparu. Il était beau comme la candeur de l’aube, frais comme l’air du couchant, il était souriant comme il ne l’avait jamais été jusque-là. Serein et paisible comme le sont les étoiles au firmament perpétuel, au-dessus de nos têtes. Celui qui est. Et que nous ne prenons jamais le temps, pas plus que de nous-même, de bien regarder. Et là est notre tort. Grand, et immense à tous.  

    Il n’a jamais été un jour sans guerre ni violence au-dessous des étoiles, à la surface de cette petite planète bleue qui s’est nommée Terre pour les hommes, elle qui est Océan. Et ce depuis l’apparition de l’espèce homme qui s’en est crue propriétaire, à cause d’un leurre appelé intelligence.  Un trou infime s’est créé dans l’harmonie de la vérité, celle de mère Univers. La folie despotique d’un organe, qui s’est autoproclamé cerveau, constitué d’un nombre, quatre-vingt-six milliards de cette quantité imprécise de neurones qui se sont vus étoiles à la place de celles célestes, bien réelles et infiniment plus nombreuses et gigantesques a rendu le petit paradis presque enfer pour toutes les autres espèces qui y cohabitent en paix.  

    Io regarde ses enfants. Ils sont beaux. Elle n’a pas réfléchi au moment de les quitter. La douleur en son cœur nait maintenant. A l’heure de prendre conscience du mal qu’elle leur a fait, de la morsure au sang que l’angoisse de ne peut-être plus jamais la revoir a laissé comme empreinte à jamais, sur leur âme si candide. Et pourtant il le fallait . Tout autant que la guerre des vaches n’a et n’aura jamais lieu, elle est partie à cause de l’intelligence des hommes et femmes à ne pas s’aimer ou si mal.

     Elle est allée qu’importe le lieu, quelque part au confluent des Ames sages vers lequel convergent tous les regrets de ceux qui ne sont plus, morts pour toujours ou ressuscites pour ceux qui le souhaitent, qu’importe la nature de ce qui n’est plus pour les vivants, qu’affaire de croyance. Elle est allée au petit cimetière marin là-haut, posé à flanc du coteau. Elle est allée dans les couloirs de la maternité où resonnent les pas courants des hommes à l’appel de leur paternité.  Elle est allée partout où se construit le bruit des hommes et leurs désagréments. Et elle est allée partout où se mure le silence de leur absence. Elle a utilisé tous ses sens et en a découvert d’autres cachés ou disparus avec le temps

    Io est revenue. Elle est là. Le monde va changer.

  • L’insignifant, le ver luisant

    Quand toutes les lumières de la maison sont éteintes , restent le clair de la lune 🌙 et le ver luisant, l'insignifant, parce que sincère et présent tout le temps quelle  que soit la clarté de l'horizon et les sentiments du propriétaire de la maison 

  • l’enfant et l’étoile

    L’aiguille des minutes des horloges créées, consultées au temps des hommes puis comme toujours avec eux, finalement abandonnées aux rebuts des choses éparpillées sur la petite planète où l’enfant avait déposé ses rêves, s’accordèrent promptement, et sans aucune contestation, ni aucun semblant d’inspiration censurée, à être unanimement certaines qu’il ne leur restait exactement que 4 tours avant le début de le l’heure suivante lorsque ce dernier, au beau milieu d’un songe se réveilla.

    Le propre de l’homme étant parfois d’alambiquer la simplicité des faits au point de délaisser la Beauté complexe du déroulé des évènements, les aiguilles des minutes, désabusées par la monotonie de la conduite gauche des hommes qui les avait pensées, espérées puis avec l’amour et l’habilité intelligente de leurs mains façonnées à l’outil, vendues puis de leur mémoire oubliées, essoufflées par la longueur de l’expression de la doléance de leurs regrets préfèrent ne pas s’engager plus en avant dans le récit de qui allait suivre..

    « Où suis-je ? demanda l’enfant à la nuit
    Celle- ci, douce et bienveillante, prit le temps de s’adapter à toutes les dimensions de l’enfant avant de lui répondre.
    -Tu es au sombre de mon obscurité.
    -Et pourquoi n’y vois je rien du sombre ? Je me sens comme perdu !
    Là, encore la nuit prit le temps de bien contempler l’univers global de la question qui lui était posée.
    -C’est parce que tu n’ouvres les yeux que sur le clair de ce que tu es en mesure de comprendre et as toujours fui ton ignorance au point de ne plus lui accorder que le postulat de ta peur !
    -En es tu certaine la nuit ? Puis je te faire confiance ? Je commence effectivement à avoir peur ! Maintenant que tu l’as dit. Je veux m’en aller

    Je veux que tu allumes la lumière. S’il te plait, je commence à avoir très peur, je veux ma maman. Allume la lumière.
    La nuit se retint de soupirer pour ne pas plus blesser l’enfant. De sa voix la plus douce, elle lui répondit. :
    Je suis désolé. Je ne suis que la nuit, tu vois bien. Je n’ai malheureusement pas le pouvoir de la lumière.

    Tu dis que je vois bien, mais je ne vois rien.

    En es tu certain ? sourit la nuit, tu vois bien une couleur ? L’enfant prit le temps d’observer autour de lui, avant de répondre.

    Je ne vois rien car tout est sombre ici. Je ne vois que du noir, rien que du noir. Et je te le répète j’ai de plus en plus peur, je veux m’en aller. La nuit lui répondit :

    « Je ne sais pas d’où tu es venu. Tu m’es soudain apparu. Je t’entends mais je n’ai pas la faculté de te voir. Je ne vois rien de toi, Je suis la nuit.

    L’enfant se mit à pleurer

    Je ne veux pas de toi, je te le répète, je veux retrouver ma maman. Laisse-moi repartir.

    Enfin, comment t’y es tu pris pour venir jusqu’ à moi ?
    Je me suis endormi.

    Rendors-toi et repars comme tu es venu. C’est la meilleure façon de retrouver la lumière et ta maman»
    Ce que fit l’enfant.

    Au matin, l’enfant était endormi, la tête posée sur la taie blanche au fin liseré bleu de son oreiller, lorsqu’un doux baiser sur sa joue non moins douce le sortit de son sommeil. Ayant reconnu le délicat parfum de rose ambrée de sa maman, il prit le temps de laisser ses paupières engourdies battre de quelques fébriles oscillations telles des ailes de papillon. Puis se décidant enfin à les ouvrir, il prit le temps, comme chaque matin de se délecter du plus beau et rassurant visage qui lui eut été permis de contempler de si près. Puis, sortant sa main droite de la chaleur douillette de ses draps, il caressa l’aile gauche du nez de sa mère, assise sur le bord de son lit, puis prenant une très brève inspiration, il raconta tout de sa rencontre avec le sombre de la nuit.
    « Tu as fait un vilain cauchemar mon chaton. Ce n’est pas grave, Tu vois, tout cela est faux, Tu es là dans ton lit et tout va bien. Regarde autour de toi. Tout est en place et à sa place. Regarde-. Ton étagère, moi tes jouets. »
    N’ayant d’autres solutions que d’accepter la clairvoyance de sa mère, l’enfant s’en contenta.

    Les aiguilles s’étant retirées du temps du récit mais pas de celui des hommes firent un nombre incalculable tours de cadran avant ce soir de février où l’enfant réapparut dans le sombre de l’obscurité.
    « – Je sais qui tu es, déclara -t’il d‘emblée. Tu es un cauchemar. Tu n’existes pas. Je suis dans un rêve qui n’existe pas. Maman m’a dit que si j l’appelais, elle ou papa, viendrait te chasser.
    La nuit ne répondit pas tout de suite et l’enfant commença à douter de sa confiance.
    « Maman ! Maman ! Maman ! Je fais un cauchemar ! Viens le chasser ! »
    L’enfant eut beau appeler sa mère. Son père. Personne ne vint. Il finit en pleurs. En hurlements. A nouveau en pleurs. Puis en gémissements. Puis vinrent les reniflements.
    Pendant tout ce temps, la nuit ne dit rien. Elle se garda bien d’intervenir d’ailleurs. L’expérience. Combien avait-elle pu recueillir de petits naufragés de leurs sommeils agités. Chacun de ces petits en larmes l’affectaient tout particulièrement. Elle les accueillait avec toujours beaucoup d’égards . parfois cela frisait la cacophonie tant ils étaient nombreux. Mère nuit prenait grand soin d’eux. Elle avait toujours regretté que son obscurité ait toujours effrayé les hommes, petits et grands. Qu’avaient-ils tous donc à préférer l’ambiance du jour son frère unique avec elle alternait tantôt plus longtemps pour elle l’hiver, plus long pour lui l’hiver, cette ambiance agitée , frénétique, bruyante du jour . Opposée à sa générale grande tranquillité et sérénité, les hommes auraient du préférer son noir cocon si réconfortant au lieu d’en avoir si peur.

  • Petit du peuple qui se donne les moyens d’être grand

    Petit peuple méprisé  tu es grand et beaucoup plus nombreux que  ces quelques grigous qui te volent la paix et ton argent.

    Grand peuple terrorisé tu es petit et volontiers haineux quand ces grigous agitent ta peur et ton manque de lucidité en renfort.

    Peuple moyen, tu es si médiocre et égal à toi-même quand ces grigous ne disent rien et que tu t’enfermes dans ton aimable confort.

    Alors cesse de me parler de ces grigous, pilleurs du monde.

    C’est ta lâche paresse à jamais ne rien dire qui porte toute cette misère immonde

    Cesse de voter pour un homme , par défaut, choisis l'enveloppe vide de ton envie d’être enfin pris qui pour qui tu es. Réellement

    Petit du peuple qui se donne les moyens d’être grand.

    Un grigou ne te sauvera jamais autant la vie que ton courage à dire que le temps est venu que la Terre cesse de tourner à l'envers.


    Gilles de Chasles

Gilles de Chasles

Poète du quotidien transformé

“Il y a des jours où les mots ne viennent pas pour dire ce que l’on est. Alors on les invente.”