Étiquette : altérité
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La vie en vers à tous
Mes amis, mes chéris, mes amours La vie est ce doux poème de mots durs et tendres Pieds bots s’en allant du cruel à l’hilarant Vers souffle d’amour offrande du vent au présent Matinales prières soleil à nos méandres. Je ne suis que bises ou maux, moi, simple des jours Photo : Côme Lefort
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Amour
Cette nuit , un souffle d’amour immense s’est emparé de moi.Je ne me sentais plus ni mort ni vivant.J’étais en plénitude, léger comme j’imagine, mon âme.Un nom m’est venu certitude, force à l’esprit : Dieu.Ce matin, je me réveille.Je suis vivant, immensément riche et pauvre.Riche de vous le dire, et pauvre de la tâche de…
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s’ouvrir
Imagine toi un instant vague parmi les vagues de l’océan. Ajoute l’aléa de la différence à vous toutes, si nombreuses et soudain surprend toi à t’entendre grimacer: Aïe ! Ce sourd coup de traitrise à ton innocence, qui abusera ta volonté, jusqu’au dernier lever de soleil, celui où épuisé,tu cesseras de résister. En ce frissonnant…
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Dieu et moi.
Dieu n’existe pas si je ne suis pas moi même Dieu, pour celles que j’aime, ceux que me sont chers, tous les autres et l’existant de l’univers.Dieu n’existe pas si j’attends de lui au lieu de faire pour autrui et le reste de ce que je ne suis pas.Dieu n’existe pas si le découragement me…
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Poème de Noël en sept lettres
A l’heure, dans le monde où s’ouvrent nombreux, les cadeaux, Il est, quelque part un père, qui n’a à offrir aux siens, que son courage et ses mots.Car l’essentiel est ailleurs, non aux choses matérielles fussent-elles sous l’artifice d’un papier cadeau si vite déchiré. Ni même aux dons pour des causes, qui une fois versés,pour…
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L’homme, deux ciels, deux regards
L’homme a devant lui deux regards et deux ciels. La première paire lui est bien connue et le voit ainsi tel qu’il est. La seconde lui reste à découvrir du côté de son cœur et dans le ciel bleu de ses yeux et le conduit à se voir tel qu’il serait. Infiniment grand. © Gilles…
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Je t’aime
Un simple regard, Un instant.Et advint de son coeur le suprêmeAussitôt, il l’aima.Et je suis là Face à toiT’espérant de mon sourireCar moi,de mon coeur advint le mêmeJe t’aime
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Feu de mes yeux
C’est parce que tu brilles plus que tu ne le crois Qu’ à mes yeux soleil qui m’éblouit de son feu Des étoiles luminescentes vient mon désarroiA vouloir plus pour toi que le clair de tes vœux.Hagard, phare ambulant errant parmi tes temps Mon miroir perdu à ne tenir ta lumière,Ma patience sera le falot…
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Le fond simple et lisse d’une casserole
L’amour serait un fluide d’ÊtreDont la casserole se ferait passoireTant il fait peur de s’en laisserDonnerEt que pour cette crainte la capacité se fait chaudron de détresse et ou de moins être Et si immense n’était pas ma patience à laisser au temps le temps de s’infuser.Je m’enfuirais, vois-tu, de cet enfer A te voir…
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Mother, smiled word !
Last night, beloved Mother, you took a last breath and left us your weary body. On this hospital bed where inhuman suffering had so sadly led you.No matter the quality of my talent, you passed to the posterity, mother of poet, you henceforth mother word No need for me to be sad, you are there…