Rue de la Fontaine

L’élan de la descente en esse
Au sortir de Sainte Croix
De la nonchalante paresse
La gravité pousse vers le bas

Dernières bâtisses
Anarchiques et indifférentes
Le regard sur leur façade glisse
Entraîné par la fougue de la pente

Saillant la jusque là grisâtre monotonie
Jaillit la somptueuse lumière utérine
D’un porche dépassé par l’honneur
D’être l’incandescente bouche du bonheur

A cette extraordinaire et propice chance,
Solidor offre enfin la naturelle beauté de son anse

Maritime et variable au gré du temps et du vent
Elle échappe avec malice à l’instable regard de l’inconscient qui passe las.

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