Au soir humide des traitresses pluies d’ocre automne
Alors qu’au loin des maisons, le ressac tonne,
Aux pas fuyants des verts amants poivre et argent
La houle baleine se cache à l’eau, mouillant les passants.
Nous deux, ombres fluettes, à l’imaginaire oppressé
L’âme allumette, le couple en boule, la gloire passée,
Nous marchons. Nous errons. Nous arpentons, fats, le Sillon.
Regards fugaces… Quel devenir ? Soudain, le frisson !
D’une chandelle de blanche écume, nous voilà trompants
Le raisonnable en questions… Nos avis séchants…
Le monstre mer fulmine et rugit. L’heure de rentrer.
Dame sourit