Mon Malo aux vents

Mon Malo aux azurs en tourments,

Tes saints sous la fougue du vent,

Que je t’aime, malouin de la Rance

De tes visages en très folles transes !

Tempête et pluie en cris,

Aux bruits de mes ouïes,

Mes yeux au tranchant métal

Lacérant ton émeraude au pâle 

De tes flots huitres et argent ;

Mes bottes sur la plage t’arpentant,

Je suis aux larmes sous ton charme fatal.

Gilles de Chasles

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