Category: prose

  • Le jour où apparait cette évidence, la contrainte d’aimer, l’absurdité de devoir libérer de la place et du temps à l’autre, à des pensées nouvelles…

    Ce jour où naissent des cloisons de pierre et les frontières à son coeur, à sa raison, à sa gloire, à sa bravoure de vivre…

    Ce jour où l’amour devient maison jalouse, renonce à l’avenir et ne songe plus qu’à l’entretien de ce qui a été…

    Ce jour où les rêves ne transgressent plus la réalité, où la liberté est fatiguée, où la fraternité frappe en vain à la beauté de son âme….

    Ce jour précis où la vie abandonne au hasard l’effort de fraîcheur, trahit les tissus fermes et vigoureux de sa beauté,…

    Ce jour sans date, sans nom, ouvert à la laideur de son destin…

    Ce jour-là… hélas,..
    Ce jour terne sans richesse ni grâce.

    Ce jour là,  où aimer ne sait plus que s’aimer…

    on naît vieux.

  • Bonjour, je préfère m’abstenir de vous serrer la, main et rester debout si vous n’y voyez pas de signe de condescendance parce que je vous avoue que m’asseoir sur la dizaine de furoncles peuplant mon siège, en dehors de l’inconfort de la, douleur entraîne des démangeaisons terribles, Et je ne voudrais pas vous, paraître impoli non plus de ne pas vous embrasser parce que du côté des lèvres j’ai un herpès agaçant qui ne demande qu’à se réveiller, Sinon, vous ça va ?