Category: poèmes pour mieux vivre

  • Un jour Nathalie
    
    Nathalie,
    Un jour vient la mort,
    C’est son jour le plus fort.
    Tu es née
    Belle douce et gentille,
    Qui de toi n'a pas rêvé ?
    Qui de toi n’as pas eu  envie ?
    Tu as eu tous ces jours ces nuits
    Nous, les garçons en folie,
    Tes, copines sans jalousie
    Ou  si peu ? Elles n’ont rien dit.
    Elles se sont tues car seule vit la vie,
    Les jours naissent et  meurent
    La vie n’est pas de te voir mais de continuer à te rêver  en vie
    Tu es ailleurs et je t’aime si fort
    Trésor d'enfance éternelle en mon cœur
    À mon âme , ton esprit et la tienne en si belle fortune
    Un jour, on dira que l’un  de nous deux est parti est le premier
    Je suis déjà mort joyeux en vie
    Je n’en croirai jamais rien
    Les vivants ont peur de mourir
    Se droguant aux gains et tempêtes de l’argent
    Personne ne perd la  vie
    Nul n’a jamais rien appris de l’ignorance !
    Un Jour, Nathalie
    Tous nos jours riches ces beaux rayons de joie
    Nathalie  ton sourire  jamais ne pourra s’éteindre
    Ta lumière éternelle  à mes pas en vie si douloureux mais tellement heureux
     

     







  • J’ai chopé la maladiedemerde.Fr 

    La maladie où mon paradis est enfer
    Les  bonnes gens cons des balais à poufs
      Et moi , E. T au pays des schtroumpfs.


    J’ai chopé  la maladie par l’Amour, comme ça, de sa haine à mon cœur,
    Je lui ai pris l’esprit par surprise  et ai apprivoisé son ame  de ma douceur et de la gentillesse de mes jolis mots  


    Avec le temps et  Leo Ferrré toujours émouvant, la maladie,  et moi sommes devenus  amis 


    Elle me fait bien chair à marcher  et si chaque pas  m’arrache la vie, mon  esprit me supplie  de mourir, je leur dis  attendez mes  coco, j’ai le cerveau en coquillage, c’est pas trois cocotiers qui vont faire les côtières  des deux  tiers


      Alors la saladie  me croit dérangé et s’enfuit


    Et moi de sa boue  veau de l’air, j’en fais une alchimie d’or, de vers  et d’amour pour des néo malades  qui ont la tête en feu  et plus d’espoir.

    Je leur cause de leur ressenti à mon ressentu  et nous inventons des rigolades à coller au plafond,

  • Un petit verre d’eau

    Au matin très tôt

    Et ma gorge gargote

    Grouille et grelotte

    Gare aux gorilles

    Crapauds au grill

     Grondantes et grognons

    Gargouille et moignon

    Et

    Crachats !

    Je méchoui la bouffe 

    Je recrache

    Pardon !

    Je  m’essuie la bouche  

    Crache une grenouille

    Et m’en vais

    Au vent froid qui balaie

    Le dentier moins laid

    L’haleine moutarde au frais

    Proposition quotidienne de rédaction
    De quelle technologie vous passeriez-vous bien et pourquoi ?
  • Il y a un Univers .
    Parmi lequel, la Terre,
    À son Ciel, les Étoiles.

    Et il y avait deux Mondes
    Parmi lequel ce jadis, et hélas encore
    Pour le premier, l’enfer de l’immonde.

    Enfin, au temps passant
    Il y eut la vie des Autrement
    Gagnant Pair-aidant, leur grand cœur en avant

    Alors de ce jour est issu, né des Femmes
    Le peuple des Hommes, tous beaux, leurs Enfants
    Tous uniques et pareils. A tous, la même flamme

    S’il n’y avait eu les autrement,
    De quel courage, sciemment,

    L’Univers eut il été capable ?


  • Ils étaient deux

    Ils étaient vieux

    Fidèles et pieux

     Néants, Silencieux

     Le regard parallèle

    L’ennui vaste et cruel

    Unis pour le meilleur

    Ils trichaient pour le pire

  • .

    Elle a pris le premier train.
    Celui du samedi matin
    Et qu’importent les vents et gris
    Et les prairies de piquants aux jambes, et aux ailleurs surpris.
    Son entier assoiffé d’air, d’iode de mer et de large,
    Elle suffoquait, elle n’en pouvait plus, son époux mourant.

    Volant à l’étouffant, sac, maillot, serviette
    Peigne, pagne, précipitation et le reste
    Elle s’est enfuie de Paname, sciemment.
    Le bleu et gris TGV à l’ouest courant

    Son vieux compagnon à l’abandon
    Avait patienté seul, à la douane de vie
    Ils s’étaient tout dit
    Les beaux moments, les trahisons

    Cette nuit, comme les autres aux jours pesants, les longues heures si lasses
    Le vieux téléphone noir a prévenu la fin de sa grâce

    La voici, à présent à leur vieil or Malouin
    Elle et l’âme de son homme, au loin
    Au Sillon, à demi nue, frêle, aigrette
    Oiselle blanche , sur la plage
    Le grelottant aux dents en castagnettes
    La voilà s’offrant au proche futur, grand ouvert

    Si.
    Et déjà

    Tellement
    Seule.

    Gilles de Chasles

  • Au village, l’air,
    L’ombre, les murs
    Les courtes et longues et plus sombres ruelles
    Et même quelques rares chiens idiots
    Tous s’étaient entendus à être pays exsangues
    Tant ce jour ordinaire avait viré à braise de fournaise



    Et ces quatre là s’étaient enfuis
    Les trois jeunes et beaux valets
    Allant à l’eau
    Et innocente, Mademoiselle
    Courant à l’ombre
    Eloquente

    Sans ombrelle

  • Ils étaient deux

    Ils étaient vieux

    Fidèles et pieux

     Néants, Silencieux

     Le regard parallèle

    L’ennui vaste et cruel

    Unis pour le meilleur

    Ils trichaient pour le pire

    Et durant ce même temps

    Maryvonne et Jean

    De braves et bonne gens

    Cultivaient en leur champ

    Le refrain de leurs deux cœurs

    Unis  en un doux carillon d’amour

  • Le mot si ouvre grand au cœur le monde,

    Car sans si, le gout de la vie est immonde.

    Sans si, l’existence, insipide, monotone.

    Sans si, les rires sanglots longs de l’automne.

    Sans si, plus rien ne va, la vie fossoyeuse, si facile !

    Les si scient, béants, les barreaux des impossibles.

     Et la route vers nos soirs enrichit de si le noir,

    Des rayons sillons de nos devenirs, beaux ors d’espoirs.

    Parfumons de si nos vies, nos pensées ne sont qu’un si,  

    Arbres ifs, abrasifs de nos peurs, pas lents nous levant de nos assis

    Pour nous conduire de nos pieds sur terre à nos vies, le nez en l’air  

    Si, ailes de liberté, envols aux firmaments nous révélant extraordinaires !   

  • Aux heures beurres, le bonheur est bon
    Et le glissé du couteau sur la tartine est allègre et plaisant
     La bouche en surplomb veille gourmande son gouffre entre les dents béant