Category: poèmes pour mieux vivre

  • Il s’appelle Vincent Lanne
    Trente cinq après sa naissance
    Pour la première fois de son existence
    Il a osé dire à maman
    « Je prends la Mégane
    Et je vais à la plage tout seul comme un grand !»

    Maman n’a rien dit.
    Et voilà notre Vincent sur la serviette,
    Celle du catalogue Aldi
    A Saint Jacut, plage de la Manchette.

    Le tricot de peau en moins
    L’œil sur le sein de la voisine en coin
    Le Vincent sans maman
    N’a pas fait le chemin depuis la maison innocent

    Il est venu bander
    Comme un âne
    Le Vincent Lanne !
    Le coin de l’œil contrebandier ! .

    Le porc, no
    La campagne est saine
    Tel est son credo
    Mater est aimer sans gêne

    Vincent
    Poète des foins et des champs
    Assurément
    Est un gentil gars touchant !





  • Son corps plantureux
    Planté, là, sous mes yeux
    Je l’aurais envisagée fantasme
    Si la belle n’avait été mère
    De ce petit monstre
    De ce regard noir me défiant
    Et des pelletées de sable
    Que ce petit fiancé de maman,
    Hypocrite
    Me destinait depuis trop longtemps .

    Miracle fut
    Quand le marchand de glace ambulant
    M’offrit le bonheur de me venger du nabot.
    ” Tu m’en achètes une, s’il te plait, Monsieur ?

    Mais avec plaisir , petit faon
    Oh zut !
    Diable, petit !

    Il ne fallait pas te précipiter !

    Voilà tes boules de glace à présent
    Igloos du désert pleines de sable ! “

  • Parce que vivre malade me demande plus à vivre,
    Aimer nous demande, comperse, plus à aimer

    La compersion c’est une jalousie positive

  • Ami, homme koala heureux 
    Va où tes pas te verront sourire
    Souffle de vie, belle âme remplie de cette australe allégresse
    N’aime que ceux que tu appelleras
    Et rappelleras, minuscules et  géants,  sans fin,
    Amis et tout est dit, ici , ailleurs et sans si 
    Va, ose, parfume ton cœur et les leurs.
    Vis tes amours comme bat et battra ton cœur
    Ne t’arrête jamais aux lois humaines  de l’impossible
    Mais souris aux imbéciles de leur si joli oui.
    Ne mens jamais à qui tu es , en vérité, mais perpétuellement deviens et offre
    Le meilleur de toi-même
  • Être poète c’est tout dire du silence en quelques mots

  • Madame ! Madame !
    Ne partez pas !
    Vous oubliez votre fils !

    Lequel ?  Mon mari a les siens
    Vous savez !
    Ils ne sont pas du tous du même bord !

    Tête à poux, choyé des  poux,
    Haï des hommes
    Est un voyou

    Ce soir, au quartier des hommes
    Presley a pris trente ans
    La prison, l’adresse de son nouveau foyer

    x”

  • Vivons vieux !
    Vivons…
    Vivons quatre vingt dix ans !
    Quatre maisons de vingt et celle de dix ans
    Quatre jeunesses et toujours notre âme d’enfant
    Quatre voyages de sage folie et  de folle sagesse
    Quatre alphabets de vie, et allants de joyeuses et belles tendresses

    Poème dédié à Kévin Desmond


  • Désiré est né petit,
    Mais, encombrant.
    Il a pleuré la nuit,
    A fait ses dents ,
    A marché sur le tapis,
    Appris à dire maman.
    Puis comme un grand,
    Un jour de pluie,
    Sur le pot, il s’est assis.
    Prenant tout son temps
    Il a fini par faire pipi !

    BébéBGV !
    Bébé à Grande Vitesse !
    Bonheur,
    Enfant altesse,
    A la bonne heure !

    A la moderne Humanité,
    Le temple temps,
    Ses banques d’argent,
    Tous péril polluant,
    Nos jours et notre éternellement

  • Fine arts 60 x 60 cm

    Humains,
    Mon frère et ma sœur
    De toutes corpulences

    Genre, croyances et couleurs,
    Dames âmes
    Et chers esprits
    Nos cœurs et nos mains
    Présents demain bâtisseurs
    Nos pensées communes cahier calligrammes
    Vivre tous humanité,

    Un rêve ?

    Juste l’effort de se vouloir Unité

  • Au loin de Solidor, 
    Entre les deux rives là-bas
    Le barrage de la Rance, 
    Gris chemin fourmilier 
    Des  humains en mal de temps, 
    De tant s'aimer eux-mêmes
    Qu'ils filent à cent  risquant leur vie au vent 
    Risquant celle des autres pour un simple gain de temps
    
    
    Car soudain, 
    Ceux de la route à Bourges
    S'affolent, stressent et se pressent 
    L'heure du sas est si près ! 
    Si proche que les voiturettes se prennent pour des Porches  
    Et pilent au feu rouge les dents dépassant  le volant  ! 
    
    Il est l'heure pile. 
    L'heure des moteurs sur la route aux arrêts
    Entre les voitures, réveillé le silence se répand et s'entend
    Le temps du sas aux voiliers aux voiles dépourvues de vent
    Les jumeaux du pont se lèvent, laissant passer majesté
    Un Muscadet vert battant pavillon ivresse à bord
    Et le fameux rafiot Mille Sabord

    (poème inachevé)

    https://artlist.io/royalty-free-music/artist/leva/1388