Poète autrement
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L'amour s'appelle-t-il encore amour
Quotidien ordinaire de tous les jours ?
Ou nous faut il la proximité de la mort
Pour nous extraire de notre ego, de nos remords
Et nous découvrir amours extraordinairement forts
Riches d'un cœur vaste comme l'univers ?
Gilles de Chasles
Ohé
Chloé !
Au salon du dessin et des mots
Tu es à terre
Tu exagères !
Devant toi, Benjamin Flao
Et toi, Mona Chollet ?
Résister à culpabiliser ?
Tu n’es pas au musée,
Faudrait pas abuser
À ta gauche, la mer
Les poissons amers
Sont médusés
Il pleut,
Il mouille
Des crapauds
Des grenouilles
Des pas beaux
Mais pas d’escabeau
Il pleut ,
Il mouille
Des spaghettis
Des nouilles
Du riz
Des moules
Des frites
De la glace en boules
Trop cool !
Il pleut
Il mouille
C’est la fête au camembert
La grenouille aux sports d’hiver
Ma tête piscine à poux
Mémère a bu,
A vu un zébu
Ne sait plus
Alzheimer ,
Quel abus !
Papa maman à bout
Ce doux poème
Est tout fou
Je l’avoue
Gilles de Chasles
Le jour se lève
Sans la nuit
Voilà qu'elle s'est
Injustement encore
Abandonnée de moi
Enfuie !
La salope !
Gros mot ?
Gros con !
Grasses et rêveuses
Normales et banales
Totales sont tes nuits !
Espèce de valide
Tu ne connais rien
De souffrir.
Va larmes à ta journée
Et ferme ta gueule !
Chaque matin
Mes yeux ouverts
Immensément patients
Scrutent, guettent, et espèrent
L'heure du réveil
Pour trouver
L'heure
Du sommeil
J’ai écrit humblement ces mots,
Beaux et bonheurs leurs atours,
Riches de belles espérances à vos jours
Pour nourrir la faim et les études de mes marmots.
Aurez-vous grâce, grand cœur à les accueillir
Sans jugement de ma pauvreté, sans faillir ?
À n’avoir jamais honte de mon courage
Quand l’argent à l’avenir de mes enfants
Audacieux de sa pénurie vient à eux en outrage ?
De la boue de mes jours âpres à vivre
Je me ferai toujours la joie de survivre
Alchimiste de mon vouloir résilient
Est-il courtois ou dangereux
De nos jours de se montrer gentilhomme
Poète, en des mots respectueux
D’avouer à une jolie fleur ses belles couleurs d’arum ?
Un village, le beau temps.
Une école, et des enfants.
Les lycéens en vacances,
Les tous petits en grande latence.
Les maîtresses remplissent des dossiers
Le fut-il les prive de longues soirées.
Le mois de juin parti en fut mai
L’année, presque, insuffisamment terminée.
La ville de Paris en noir et blanc,
Et, là-bas, au bout de la rue,
L’escalier couleur, descendant, courbe, à l’océan.
Les jours gris et durs se lamentent et durent,
Taxi, Roissy, visages azurs des ailleurs et lointains
Paris ville lumière s’allume et s’étend.
La Terre est, nous, chez elle,
La Tour Eiffel est Babel.
Le Parisien, la Parisienne n’ont et n’auront jamais la tête d’un rien.
Je me suis réveillé au petit matin
Avec au coin de la bouche
La douce et folle intuition
De vous toucher un mot de mon âme.
Mais que dire du souffle de vie ? Sinon que les jours sont aussi étoiles ?
Pourquoi crier du bruit de la vie à ceux qui l'ont en silence m'emporte aux trop loin de ceux qui vont bien ?
Que faire sentir du parfum des couleurs à un monde qui ne se voit qu’un ?
Je me suis levé, je me suis tu.
Personne ne veut m’entendre parler des choses compliquées surtout quand elle parlent de réalités sans argent.