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  • Une bibliothèque a poussé à l’emplacement d’une gare, là même où peut être un jour, le grand auteur aura foulé de ses célèbres pas, le quai qui ne l’attendait plus.

    De ce passé révolu, la gare n’existe plus. A sa place, un endroit couvert et clos aux innombrables jaquettes

    De ce lieu autrefois temple des vapeurs d’adieu, ne reste aujourd’hui que le bruissement silencieux du pas des lecteurs respectueux , dans la pénombre des rayons clairsemés

    Tout cet enchevêtrement littéraire perpendiculaire à ce que furent un jour le parallèle des rails , qui ramenèrent un jour chez lui le grand auteur aux ouvrages, du temps oublie dans un bâtiment désormais nommé : la bibli .

    s av

  • Ras le bol des peurs inutiles !
    Tout ce temps perdu à imaginer
    Et si ceci ,et si cela !
    Pour rien, car il ne m'arrive rien

    Et si j'imaginais à la place
    Le bonheur que je pourrais créer
    Chez les autres et tous ceux que j'aime
    Par mon envie de voir rayonner les sourires

    Rien ne serait à perdre,tout à gagner.
    L'amour ne sort pas du pantalon, mais bien du coeur.
    A la peur en prévision
    Je préfère jouer au si de mon envie

    Tout ce temps à imaginer
    La matière de mon amour pour vous
    Un à un, tous importants à mes yeux,
    Mes frères et sœurs d'humanitę

    Tout ce temps à imaginer
    Le meilleur pour chacun d’entre vous

    © Gilles de Chasles

  • A Saint Malo, si les cons volaient
    De l’escadrille, assurément je ferais partie
    Tant je me sens solidaire, mais
    De l’ombre sombre sur le vaste sable blond d’autrui
    Vois-tu, je me départirais.

    Je ne peux imaginer plus un instant
    Qu’à la griserie de ma bêtise volante
    Réponde le plus vif des tourments,
    Tant je suis si peu fier d’être de la bande.

    Alors, ici promesse est faite
    De ma plus ferme volonté
    A éviter mon envol d’étêté
    Les jours de tortueuse tempête
    Emportant le fanal de ma lucide raison,
    Pour traverser le sillon brutal de ma passagère déraison.

    A la promotion stupide de l’ego-centricité
    Je préfère de loin la franche fraternité


    © Gilles de Chasles


  • Au soir de ce que nous aurons été, le fruit de l’excès si outrancier à la Terre et à nous-même, de nos tous nos vils abus, 

    Avant que ne résonne le glas de l’ère de la déraison, annonçant au soulagement de l'Univers, la venue de l’inespérée apocalypse des cupides méchants,

    Ne percevez-vous pas, vous, hommes, femmes, enfants, ombres trop longtemps complices du recel silencieux de ses matériels bienfaits,

    Le souffle léger de l'intuition, à l’instant encore chuchotis à nos pâles consciences de l'appel de notre mère à tous,l’Harmonie du Monde, au réveil de notre âme, si longtemps délaissée par la corruption de nos corps et plus encore de la gourmandise au paraître de nos esprits inconscients?

    Si oui, alors ne désespérez jamais de l’avènement de L’Espoir,

    L’heure des Gentilles et Gentils, éclairée de l’Âme, est venue.

    ©Gilles de Chasles
  • À Élise , passionnante amie d’autrui

    Lorsque les premières lueurs de l’aube naissante entrouvent tes paupières closes de leurs pastelles délicatesse pour t'offrir d'elles ce que jadis tu n'osas dévoiler de toi, il se peut fort que tu aies rendez vous avec ton âme sans que tu ne le saches vraiment.

    Si par chance, ta conscience est suffisamment éveillée qu'elle y soit aussi, alors la fenêtre de ce jour nouveau s'ouvrira sur le divin nectar de tout l'amour que tu peux au monde des Êtres et de leurs tourments apeurés.

  • Lis sans comprendre, Un jour, tu le reliras.


    Je sais enfin qui je suis..
    Grâce vous soit rendue.

    Vous m’avez permis d’
    Être.

    Vous ne comprenez rien ?
    À mon tour, je
    Suis.
    Et je veux.
    Et je peux.

    Poursuivez à ne rien comprendre
    Bientôt,
    Nous
    Serons.

    Et

    Nous sourirons tous deux
    De ce que nous pouvons
    Et voulons
    Être.

    Je vous regarde,
    Je suis
    Grâce vous soit rendue. .





  • Je suis de ces courageux qui anhannent de leurs maux, les portant au plus loin de la succession de leurs jours.. Comprenez, Madame, que je ne puis m’arrêter, ne fût-ce ce qu’un instant, pour me désaltérer du chant des imbéciles, assis , là, au bord de ma route, sur la bassesse de leurs mots, Mon fardeau est trop lourd. Je ne pourrais alors décemment reprendre mon chemin. Ce serait hélas ma fin. Souffrez que je doive poursuivre , au gré de la douleur de mes pas vers le panthéon de mon destin. C’est ainsi que je dois m’en aller. Je suis l’handicapé que vous portez des larmes de compassion de votre regard, délicieux. Vous ne devriez pas. Je me délecte, au contraire de contempler la beauté de votre humanité. La mienne est ailleurs. Probablement nichée au fond de la grâce de votre coeur. Je vous en suis, Madame , humblement reconnaissant.

  • Écrire, non pour soi même
    Mais pour l'autre, quel qu'il soit
    Qu'il croit ou qu'il aime
    Jamais pour ce qu'il détestera

    Écrire pour la beauté de la vie
    De l'émotion produite, de son appréciation
    Écrire toujours et encore, à l'envie
    Ne jamais se taire du coeur, de sa plus belle expression
    Écrire les mots à leur firmament De la grâce de leur bel ensemble, indépendamment 
    De la liberté prêtée à tes oreilles et tes yeux.
    De ta joie intense, de la chaleur de tes larmes appelées de leurs vœux.

    Je suis poète,
    Chantre de la magnificence
    Porte parole des mots libres
    Porte voix des choses à dire
    À toi, je serai fidèle à la vie, à la mort, de l'éternité de mes mots.

    © Gilles de Chasles
  • Réfléchis avant d’ouvrir la bouche…

    Zèbres,

    En apercevoir là, au loin
    Est bon signe, vous y êtes enfin !
    Au bon milieu de la savane
    Les noirs et blancs sont là, pas crânes.

    De vos quatre roues motrices,
    Vous vous précipitez vers eux,
    L’espoir de retrouvailles complices,
    Vos si vieux compagnons de jeu !

    Il vous tournent le dos, ingrats
    Qui vous saluent du postérieur,
    Ni chevaux, ni ânes, ces malfrats
    Noirs et blancs, même pas couleurs.
    Broutent et broutent et vous déroutent
    De vous , le zèbre, rien à foutre.

    Votre QI ne sert à rien,
    Que pensent, au fond, ces africains ?
    A la pensée jamais percée,
    Leur nonchalance est célébrée

    D’un inattendu fouet de queue,
    L’entrevue muette, n’a plus lieu
    Dégage de là , voilà le lion.
    Rappelle toi bien, tu n’es qu’un pion
    La question n’est pas noir ou blanc
    Car leur réponse est noir ET blanc .

    D’un vibrant frisson de crinière,
    Tu passes à l’oubli , sois en fier !
    Il s’en est fallu de si peu,
    Toi le fier, qu’ils te bottent le cul !
    De réfléchir si bien et si mal
    Sombre piètre maître animal
    De rien tu ne t’es aperçu,
    Que tu ne comprends rien ?
  • Derniers mots avant ton départ

    En ton absence, je t'imaginerai. 
    Ailleurs ou pas là ? Quelle différence ?
    Alors pars tranquille, jamais je ne t'oublierai.
    Ailleurs ou ici ? Je sens en moi ta présence.
    Mes larmes couleront, c'est une évidence. 
    Les retenir serait au-delà de l'affront te mentir,
    De ce que tu es pour moi, ce doux plaisir
    Que je ferai perdurer par l'imagination en ton absence.
    Pars en voyage, âme sœur. 
    Ne te retourne pas et va.
    Loin des yeux, mais jamais du cœur,
    Ton souvenir restera à jamais ici-bas.
    De toi, je garderai pour moi à jamais l'amour 
    De cette belle personne que tu fus tous les jours.
    Seul me manquera ton corps
    De ton esprit, je serai fort.
    Pars en voyage, âme sœur. 
    Ne te retourne pas et va
    Je te souris, je te pleure
    Ne te retourne pas et va.