Âne voir le monde qu'image et son, tu vas finir Âne plus percevoir l'orthographe de la raison.
Tu vas pouvoir braire d'avoir affamé les poètes, toi qui a ignoré ton âne.
Ta peur aura gagné. Tu auras passé ta vie à te mentir sur toi même.
Tu seras mort depuis si longtemps quand viendra le dernier moment, trop tard, de comprendre que tu en avais une . Âne ! Riche de tout ton toi à jamais perdu Sombre, con !
L'amour serait un fluide d'Être Dont la casserole se ferait passoire Tant il fait peur de s'en laisser Donner Et que pour cette crainte la capacité se fait chaudron de détresse et ou de moins être
Et si immense n'était pas ma patience à laisser au temps le temps de s'infuser. Je m'enfuirais, vois-tu, de cet enfer A te voir persister à nier à ton sourire l'accès à son possible bonheur Cette fraternité du meilleur pour toi étant en opposition avec la disruption du pire à ne pas perdre.
De ce bordel à penser, où la raison se fait pute Je t'attends, toi, au malgré toi à savoir aimer, en bas, assis sur la bordure du trottoir A observer rêveusement le caniveau du temps perdu Le flux de la vieillesse s'écoulant Et me bouchant les oreilles de tes horribles coïts avec maîtresse solitude à oeuvrer au seul plaisir solitaire de ton ego craintif
Car, là où tu vois lubricité, je vois toi , quintescence matérielle de la partie de l'âme.
Là où tu vois complexité d'un poème difficile à comprendre, je vois le miroir du tortueux de ton esprit, à ne pas te laisser convaincre par la force de la simplicité de l'évidence.
Là où tu crains la probabilité inquantifiée d'un futur à perdre ce que tu crois avoir donné et en réalité vendu, je vois la torture certaine du noueux de ton corps, à l'heure de son abandon pour l'éternité à reprocher à ton esprit et ton âme la persistance de leur aventure avec le moi intérieur au détriment de l'ouverture bien plus profitable au moi extérieur, qui t'attend patiemment depuis si longtemps, au pied de ton espérance, les genoux au dessus du caniveau du temps.
Il aura donc fallu que je me matérialise corps, moi partie soeur d'une des proportions de l'âme, pour écrire ce poème à décrypter et de te le proposer.
La clé de sa compréhension est simple et ici présente
A la multiplicité du peut-être de chaque trou de la passoire de tes peurs, préfère le fond lisse de la casserole à te laisser aimer sans trop te poser de questions.
Dans mon monde où rien ne va Où rien ne devrait aller, à vouloir obéir à la despotique morsure de la souffrance, Il existe un autre monde, un univers en expansion, depuis que je l'ai ouvert au discernement de ma conscience, Un havre de paix, paradisiaque et magique que j'ai nommé germe de l'univers du rayon de soleil.
Dans ce monde de joie extrême, où l'idée même de peur est bannie, je me retrouve moi même, en paix, dans la sérénité consciente de mon âme,de mon esprit et de mon corps.
De fait, dans ces conditions, veuillez accepter et comprendre que je ne suis plus le fantôme réel de moi même auquel vous n' avez jamais eu conscience de parler.
Il est possible vivre sur Terre et en même temps, dans un autre ailleurs que celui de la douleur permanente ou presque, complice de l'horloge de ma chambre, dont les aiguilles agissent sur moi comme autant de bandilles sous les olé de ce tic tac que je maudis tant
Ce n'est un secret pour personne, joie immense ou tristesse profonde, le curseur du choix du regard sur soi-même est entre les mains de chacun.
J'assume la parfaite joie de mon choix.
Suis je un illuminé ? Aux circonstances de la maladie au long cours dont je serais le coleterale victime ?
Ou celui qui n'avait auparavant si peu compris de feu sa vie de valide d'avant, que sa longue présence dans l'arène de la vie dure est une chance merveilleusement offerte de ne plus être le fantôme du paraître qu'il était ?
Ne me jugez pas avant d'avoir connu la joie de cela
Vingt ans auparavant, elle s’appelait Marcelle. Elle était déjà vieille, mais habitait chez elle. Dans sa grande maison, seule, veuve de son Paul Elle souriait à la vie, la tête sur les épaules.
Aujourd’hui, à la voir, si peu, en vérité Du haut de ses cent ans ; son esprit l’a quitté La tête sur le lit, les yeux vers le mur, clos Simple bouche à nourrir, oubliée de la mort. Elle réside à l’ehpad, combien de temps encore ? Sa dignité partie, secs seront les sanglots.
Le président l’a dit, un soir, quoiqu’il en coûte. L’héritage en fumée, l’avenir en déroute, La télé de la peur, il faut sauver l’Ehpad. Les enfants vaccinés, plus de promenade.
Le virus l’a-t-il su ? Marcelle ne l’a pas vu. Elle est décédé seule, la mort étant revenue. Cercueil en sac plastique, morte Covid pour l’Etat. Seule sans pompe funèbre, ni curé en tout cas.
La mort a ses oublis, ses victimes se comptent. Comptes bancaires dévastés, vils mouroirs de la honte. Mamies privées d’amour, le dimanche excepté Seul jour de la vie , la peur de la mort a gagné.
Triste et lourde est ma vie Les jours gris sont sans fin L’éternité, sans tain. L’amertume d’être en vie J’erre, je ne sais plus, goût de rien Où, pourquoi, quand n’ont plus de sens Désespoir, je demande clémence Je suis vide de toi, tu le sais bien
Triste et lourde est ma vie Les jours gris sont sans fin L’éternité, sans tain. L’amertume d’être en vie J’erre, je ne sais plus, goût de rien Où, pourquoi, quand n’ont plus de sens Désespoir, je demande clémence Je suis vide de toi, tu le sais bien
Les larmes en guise de mots, Je ne sais plus quoi dire. Ton sourire me revient parfois Beau message, je te sais en paix Les rimes m’agacent, ta poésie n’est plus Et je pleure du mieux que je peux.
Tristesse , tu me remplis L’heure viendra, je le sais, De t’abandonner Je n’y pense pas , j’ai encore trop mal