Category: mort

  • L'amour s'appelle-t-il encore amour
    Quotidien ordinaire de tous les jours ?

    Ou nous faut il la proximité de la mort
    Pour nous extraire de notre ego, de nos remords
    Et nous découvrir amours extraordinairement forts

    Riches d'un cœur vaste comme l'univers ?

    Gilles de Chasles
  • Âne voir le monde qu'image et son, tu vas finir Âne plus percevoir  l'orthographe de la raison.

    Tu vas pouvoir braire d'avoir affamé les poètes, toi qui a ignoré ton âne.

    Ta peur aura gagné.
    Tu auras passé ta vie à te mentir sur toi même.

    Tu seras mort depuis si longtemps quand viendra le dernier moment, trop tard, de comprendre que tu en avais une .
    Âne !
    Riche de tout ton toi à jamais perdu
    Sombre, con !
  • L'amour serait un fluide d'Être
    Dont la casserole se ferait passoire
    Tant il fait peur de s'en laisser
    Donner
    Et que pour cette crainte la capacité se fait chaudron de détresse et ou de moins être
    Et  si immense n'était pas ma patience à laisser au temps le temps de s'infuser.
    Je m'enfuirais, vois-tu, de cet enfer
    A te voir persister à nier à ton sourire l'accès à son possible bonheur
    Cette fraternité du meilleur pour toi étant en opposition avec la disruption du pire à ne pas perdre.


    De ce bordel à penser, où la raison se fait pute
    Je t'attends, toi, au malgré toi à savoir aimer, en bas, assis sur la bordure du trottoir
    A observer rêveusement le caniveau du temps perdu
    Le flux de la vieillesse s'écoulant
    Et me bouchant les oreilles de tes horribles coïts avec maîtresse solitude à oeuvrer au seul plaisir solitaire de ton ego craintif

    Car, là où tu vois lubricité, je vois toi , quintescence matérielle de la partie de l'âme.

    Là où tu vois complexité d'un poème difficile à comprendre, je vois le miroir du tortueux de ton esprit, à ne pas te laisser convaincre par la force de la simplicité de l'évidence.

    Là où tu crains la probabilité inquantifiée d'un futur à perdre ce que tu crois avoir donné et en réalité vendu, je vois la torture certaine du noueux de ton corps, à l'heure de son abandon pour l'éternité à reprocher à ton esprit et ton âme la persistance de leur aventure avec le moi intérieur au détriment de l'ouverture bien plus profitable au moi extérieur, qui t'attend patiemment depuis si longtemps, au pied de ton espérance,
    les genoux au dessus du caniveau du temps.

    Il aura donc fallu que je me matérialise corps, moi partie soeur d'une des proportions de l'âme, pour écrire ce poème à décrypter et de te le proposer.

    La clé de sa compréhension est simple et ici présente

    A la multiplicité du peut-être de chaque trou de la passoire de tes peurs, préfère le fond lisse de la casserole à te laisser aimer sans trop te poser de questions.

    C'est ainsi que tu iras mieux.

    Mieux étant qualité de ta vie.





  • Last night, beloved Mother, you took a last breath and left us your weary body. On this hospital bed where inhuman suffering had so sadly led you.

    No matter the quality of my talent, you passed to the posterity, mother of poet, you henceforth mother word

    No need for me to be sad, you are there under my own eyes and those of everyone who will meet your new silhouette. For ever !

    The six letters of a magical smiled word:

    Mother!

  • Voyage dans l’univers du rayon de soleil

    Dans mon monde où rien ne va 
    Où rien ne devrait aller,
    à vouloir obéir à la despotique morsure de la souffrance,
    Il existe un autre monde,
    un univers en expansion,
    depuis que je l'ai ouvert au discernement de ma conscience,
    Un havre de paix, paradisiaque et magique que j'ai nommé
    germe de l'univers du rayon de soleil.

    Dans ce monde de joie extrême,
    où l'idée même de peur est bannie,
    je me retrouve moi même, en paix, dans la sérénité consciente de mon âme,de mon esprit et de mon corps.


    De fait, dans ces conditions, veuillez accepter et comprendre
    que je ne suis plus le fantôme réel de moi même auquel vous n' avez jamais eu conscience de parler.

    Il est possible vivre sur Terre
    et en même temps,
    dans un autre ailleurs
    que celui de la douleur permanente ou presque,
    complice de l'horloge de ma chambre, dont les aiguilles agissent sur moi comme autant de bandilles sous les olé de ce tic tac que je maudis tant

    Ce n'est un secret pour personne, joie immense ou tristesse profonde, le curseur du choix du regard sur soi-même est entre les mains de chacun.

    J'assume la parfaite joie de mon choix.

    Suis je un illuminé ?
    Aux circonstances de la maladie au long cours dont je serais le coleterale victime ?

    Ou celui qui n'avait auparavant si peu compris de feu sa vie de valide d'avant, que sa longue présence dans l'arène de la vie dure est une chance merveilleusement offerte de ne plus être le fantôme du paraître qu'il était ?


    Ne me jugez pas avant d'avoir connu la joie de cela


  • Ou le triomphe de la modernité ?

    Vingt ans auparavant, elle s’appelait Marcelle. 
    Elle était déjà vieille, mais habitait chez elle.
    Dans sa grande maison, seule, veuve de son Paul
    Elle souriait à la vie, la tête sur les épaules.

    Aujourd’hui, à la voir, si peu, en vérité
    Du haut de ses cent ans ; son esprit l’a quitté
    La tête sur le lit, les yeux vers le mur, clos
    Simple bouche à nourrir, oubliée de la mort.
    Elle réside à l’ehpad, combien de temps encore ?
    Sa dignité partie, secs seront les sanglots.

    Le président l’a dit, un soir, quoiqu’il en coûte.
    L’héritage en fumée, l’avenir en déroute,
    La télé de la peur, il faut sauver l’Ehpad.
    Les enfants vaccinés, plus de promenade.

    Le virus l’a-t-il su ? Marcelle ne l’a pas vu.
    Elle est décédé seule, la mort étant revenue.
    Cercueil en sac plastique, morte Covid pour l’Etat.
    Seule sans pompe funèbre, ni curé en tout cas.

    La mort a ses oublis, ses victimes se comptent.
    Comptes bancaires dévastés, vils mouroirs de la honte.
    Mamies privées d’amour, le dimanche excepté
    Seul jour de la vie , la peur de la mort a gagné.

    Est-ce là le triomphe de la modernité ?
  • Poème à la disposition des personnes en deuil


    Triste et lourde est ma vie
    Les jours gris sont sans fin
    L’éternité, sans tain.
    L’amertume d’être en vie
    J’erre, je ne sais plus, goût de rien
    Où, pourquoi, quand n’ont plus de sens
    Désespoir, je demande clémence
    Je suis vide de toi, tu le sais bien


    Triste et lourde est ma vie
    Les jours gris sont sans fin
    L’éternité, sans tain.
    L’amertume d’être en vie
    J’erre, je ne sais plus, goût de rien
    Où, pourquoi, quand n’ont plus de sens
    Désespoir, je demande clémence
    Je suis vide de toi, tu le sais bien

    Les larmes en guise de mots,
    Je ne sais plus quoi dire.
    Ton sourire me revient parfois
    Beau message, je te sais en paix
    Les rimes m’agacent,
    ta poésie n’est plus
    Et je pleure du mieux que je peux.

    Tristesse , tu me remplis
    L’heure viendra, je le sais,
    De t’abandonner
    Je n’y pense pas ,
    j’ai encore trop mal

    © Gilles de Chasles