Saint-Malo, Port breton, A deux pas de la plage, Une école d’enfants sages Des élèves, des maîtresses, des leçons, Deux courettes, la Manche en récréation. Cette maison du savoir, si près de l’eau, N’est pas un rêve mais porte un nom Si près du cœur du poète François-René, Cette école s’appelle l’école du Grand Bé
Si tu ignores où va aimer, C’est aveugle de ton cœur. Tu as oublié la raison de tes deux mains : Une s’enrichit toujours de perdre Ce que l’autre a appauvri de gagner. Aimer, ce n’est ni soi, ni l’autre, ni le gain, ni la perte. Ce n’est que la lumière d’être Étoile, Havre de beauté solidaire, Australe de confiance espoir, Présence de vie à exister dans la nuit de l’immense.
Humain au pouvoir De te croire important, Peut-être plus riche que l’affamé, Peut-être plus ambitieux que le paresseux, Peut-être plus ceci que cela, N’omets jamais de voir où va vivre, Cette éternité d’où tu es sorti et que tu finiras infiniment par retrouver. De quelle éphémère primauté auras-tu été le luxe ?
Alors, peut-être ? Ose Te regarder, toi, Un, parmi tous, Simples particules du vivant Et deviens librement, Tellement plus Important Autrement !
Dans mon monde où rien ne va Où rien ne devrait aller, à vouloir obéir à la despotique morsure de la souffrance, Il existe un autre monde, un univers en expansion, depuis que je l'ai ouvert au discernement de ma conscience, Un havre de paix, paradisiaque et magique que j'ai nommé germe de l'univers du rayon de soleil.
Dans ce monde de joie extrême, où l'idée même de peur est bannie, je me retrouve moi même, en paix, dans la sérénité consciente de mon âme,de mon esprit et de mon corps.
De fait, dans ces conditions, veuillez accepter et comprendre que je ne suis plus le fantôme réel de moi même auquel vous n' avez jamais eu conscience de parler.
Il est possible vivre sur Terre et en même temps, dans un autre ailleurs que celui de la douleur permanente ou presque, complice de l'horloge de ma chambre, dont les aiguilles agissent sur moi comme autant de bandilles sous les olé de ce tic tac que je maudis tant
Ce n'est un secret pour personne, joie immense ou tristesse profonde, le curseur du choix du regard sur soi-même est entre les mains de chacun.
J'assume la parfaite joie de mon choix.
Suis je un illuminé ? Aux circonstances de la maladie au long cours dont je serais le coleterale victime ?
Ou celui qui n'avait auparavant si peu compris de feu sa vie de valide d'avant, que sa longue présence dans l'arène de la vie dure est une chance merveilleusement offerte de ne plus être le fantôme du paraître qu'il était ?
Ne me jugez pas avant d'avoir connu la joie de cela
La pensée est un bouquet de nuances Et non une fleur au pétale unique. A ne pas se rappeler cette évidence Le nauséabond prend le relais inique De la pluralité des fragances
A Saint-Malo, des flots, le visage mouvant Des nombreuses couleurs, au vaste fil des heures Courant des pleines marées au bas du jusant Illumine notre joie du plus grand des bonheurs.
Des mémoires d’outre tombe au tombeau du Poète De l’Estuaire de la Rance à la proche Cézembre Des journées de soleil aux plus viles tempêtes Et la grâce s’étend, de janvier à Décembre
Des riches heures passées, des remparts à errer Le corps sur terre, l’esprit ailleurs, ou au contraire Mon âme s’émeut des amoureux rencontrés
Car, à Saint-Malo, de ses effluves marines À la confluence des énergies magnifiques Spirituel et fidèle, je me suis fait bernique.
Poème dédié à tous mes amis malouins , et voisins. Et tout particulièrement.