Category: Gilles de Chasles

  • Il y a dans le ciel
    Des nuages poussés par le vent
    Comme il y a sur Terre
    Des êtres poussés par le temps.


    Est-ce cela la vie ?

    Ou est-ce voguer d’amour et d’envies  ?
    Naviguer de notre naissance
    A notre résonnance ?
    Enfreindre les horizons ?
    Sculpter les ailleurs et infinis ?

    N’est-ce pas là, rêver la vie ?
  • L'amour s'appelle-t-il encore amour
    Quotidien ordinaire de tous les jours ?

    Ou nous faut il la proximité de la mort
    Pour nous extraire de notre ego, de nos remords
    Et nous découvrir amours extraordinairement forts

    Riches d'un cœur vaste comme l'univers ?

    Gilles de Chasles
  • Il pleut dehors et pas ailleurs !

    Et alors ?

    Il fait beau chez les autres et je mouille !

    Je sais. Ça change quoi ?

    Alors mon malheur est patent et tu t’en fous ?

    Non, je n’ai ni bon ni malheur ;

    Juste une autre justice,

    Que celle de mes yeux.

    Je possède un cœur, main tendue

    Pour accueillir

    Et de la joie, main heureuse à offrir.

    Tu n’auras donc jamais avec moi

     Ni fortune, ni tort, ni raison.

    Mais de très beaux sourires,

    Pour riches rayons de soleil !

  • Âne voir le monde qu'image et son, tu vas finir Âne plus percevoir  l'orthographe de la raison.

    Tu vas pouvoir braire d'avoir affamé les poètes, toi qui a ignoré ton âne.

    Ta peur aura gagné.
    Tu auras passé ta vie à te mentir sur toi même.

    Tu seras mort depuis si longtemps quand viendra le dernier moment, trop tard, de comprendre que tu en avais une .
    Âne !
    Riche de tout ton toi à jamais perdu
    Sombre, con !
  • L'amour serait un fluide d'Être
    Dont la casserole se ferait passoire
    Tant il fait peur de s'en laisser
    Donner
    Et que pour cette crainte la capacité se fait chaudron de détresse et ou de moins être
    Et  si immense n'était pas ma patience à laisser au temps le temps de s'infuser.
    Je m'enfuirais, vois-tu, de cet enfer
    A te voir persister à nier à ton sourire l'accès à son possible bonheur
    Cette fraternité du meilleur pour toi étant en opposition avec la disruption du pire à ne pas perdre.


    De ce bordel à penser, où la raison se fait pute
    Je t'attends, toi, au malgré toi à savoir aimer, en bas, assis sur la bordure du trottoir
    A observer rêveusement le caniveau du temps perdu
    Le flux de la vieillesse s'écoulant
    Et me bouchant les oreilles de tes horribles coïts avec maîtresse solitude à oeuvrer au seul plaisir solitaire de ton ego craintif

    Car, là où tu vois lubricité, je vois toi , quintescence matérielle de la partie de l'âme.

    Là où tu vois complexité d'un poème difficile à comprendre, je vois le miroir du tortueux de ton esprit, à ne pas te laisser convaincre par la force de la simplicité de l'évidence.

    Là où tu crains la probabilité inquantifiée d'un futur à perdre ce que tu crois avoir donné et en réalité vendu, je vois la torture certaine du noueux de ton corps, à l'heure de son abandon pour l'éternité à reprocher à ton esprit et ton âme la persistance de leur aventure avec le moi intérieur au détriment de l'ouverture bien plus profitable au moi extérieur, qui t'attend patiemment depuis si longtemps, au pied de ton espérance,
    les genoux au dessus du caniveau du temps.

    Il aura donc fallu que je me matérialise corps, moi partie soeur d'une des proportions de l'âme, pour écrire ce poème à décrypter et de te le proposer.

    La clé de sa compréhension est simple et ici présente

    A la multiplicité du peut-être de chaque trou de la passoire de tes peurs, préfère le fond lisse de la casserole à te laisser aimer sans trop te poser de questions.

    C'est ainsi que tu iras mieux.

    Mieux étant qualité de ta vie.





  • Last night, beloved Mother, you took a last breath and left us your weary body. On this hospital bed where inhuman suffering had so sadly led you.

    No matter the quality of my talent, you passed to the posterity, mother of poet, you henceforth mother word

    No need for me to be sad, you are there under my own eyes and those of everyone who will meet your new silhouette. For ever !

    The six letters of a magical smiled word:

    Mother!

  • The sea and the wind
    Running on the beach
    Which of the two
    Will win the feat
    By being the first
    To make me like the waves
    In which I will have fun
    Before this divine day
    In which I'll find you
    And I’ll make love to you
    In our little beach hut
    In which you have
    Just kissed me
    On that delicious day
    It was the week behind
    Of this stormy day
    Up there on the beach
    At the edge of the dune
    But I don’t hide my face
    Cause the real question
    Will be to know
    If you‘ll wish it
    And above all if
    You will invite me.
    What I hope sincerely
    In the deepest of my heart,
    I, the french boy,
    Deeply seduced
    By your marin lovin charm


    © Gilles de Chasles

  • Voyage dans l’univers du rayon de soleil

    Dans mon monde où rien ne va 
    Où rien ne devrait aller,
    à vouloir obéir à la despotique morsure de la souffrance,
    Il existe un autre monde,
    un univers en expansion,
    depuis que je l'ai ouvert au discernement de ma conscience,
    Un havre de paix, paradisiaque et magique que j'ai nommé
    germe de l'univers du rayon de soleil.

    Dans ce monde de joie extrême,
    où l'idée même de peur est bannie,
    je me retrouve moi même, en paix, dans la sérénité consciente de mon âme,de mon esprit et de mon corps.


    De fait, dans ces conditions, veuillez accepter et comprendre
    que je ne suis plus le fantôme réel de moi même auquel vous n' avez jamais eu conscience de parler.

    Il est possible vivre sur Terre
    et en même temps,
    dans un autre ailleurs
    que celui de la douleur permanente ou presque,
    complice de l'horloge de ma chambre, dont les aiguilles agissent sur moi comme autant de bandilles sous les olé de ce tic tac que je maudis tant

    Ce n'est un secret pour personne, joie immense ou tristesse profonde, le curseur du choix du regard sur soi-même est entre les mains de chacun.

    J'assume la parfaite joie de mon choix.

    Suis je un illuminé ?
    Aux circonstances de la maladie au long cours dont je serais le coleterale victime ?

    Ou celui qui n'avait auparavant si peu compris de feu sa vie de valide d'avant, que sa longue présence dans l'arène de la vie dure est une chance merveilleusement offerte de ne plus être le fantôme du paraître qu'il était ?


    Ne me jugez pas avant d'avoir connu la joie de cela


  • Mum'n Dad 
    You were so sad
    When I was playing
    Instead of studying
    As you believed
    the only way to leave
    The fate of our poverty

    Today is another day.
    Your smile is still gray,
    Yet the money is there
    It doesn’t come out of nowhere,
    As your sadness seems to say so loudly
    To the flab of my body

    Mum ‘n Dad
    Never forget, I' m your lad
    To allow you to retrieve
    The smile of your childhood
    When you played to win and lose
    Just like today indeed
    I manage my living
    To do it by playing
    To lose and to win
    The fortunated wind
    Which makes tireless
    The growth
    Of my banker’s smile.

    By Gilles de Chasles