Category: amour

  • Nous  nous en allons par deux à la vie,
    Tenant la main à la mort,
    Tenant la main à cet autre, qui un jour, ne sera plus.
    Nous pourrions marcher en vérité à plus,
    Offrant notre cœur à l’infini.

    Nous préférons hélas
    La peur d’aimer,

    La peur de tout perdre
    Plutôt de grandir en sagesse et en joies
    Plutôt  que de rencontrer la croissance,
    Même en amour,
    De partager.

  • Le jour où apparait cette évidence, la contrainte d’aimer, l’absurdité de devoir libérer de la place et du temps à l’autre, à des pensées nouvelles…

    Ce jour où naissent des cloisons de pierre et les frontières à son coeur, à sa raison, à sa gloire, à sa bravoure de vivre…

    Ce jour où l’amour devient maison jalouse, renonce à l’avenir et ne songe plus qu’à l’entretien de ce qui a été…

    Ce jour où les rêves ne transgressent plus la réalité, où la liberté est fatiguée, où la fraternité frappe en vain à la beauté de son âme….

    Ce jour précis où la vie abandonne au hasard l’effort de fraîcheur, trahit les tissus fermes et vigoureux de sa beauté,…

    Ce jour sans date, sans nom, ouvert à la laideur de son destin…

    Ce jour-là… hélas,..
    Ce jour terne sans richesse ni grâce.

    Ce jour là,  où aimer ne sait plus que s’aimer…

    on naît vieux.

  • Je t'ai aimée un jour
    Je t'aimerai paysage de vie
    Mes lèvres gourmandes
    Pour toujours.
    Ne te donne pas à l’envie
    N'apparais pas superficielle
    Vitrine d’artifices à plaire
    Mais sois île de tes talents propres
    Horizon de très beaux espoirs
    Ciel de brumes et de soleil
    Terre de tempêtes et de pluie
    Temple d’amour
    Musée de tes beautés 
    Palais de toi même.

    Toi que j'aime

  • C’est l’histoire de Jessica à qui je dédie ce poème.

     Autrement, tu m’aurais aimée
    Autrement
    Oui, mais voilà
    Je vis autrement.

    Qu’importent mes qualités
    Qu’importe ma douceur
    Quoique je fasse,
    Je ne serai jamais du bon coté de la couleur
    Qu’importe ma valeur
    Je serai toujours  la paria de ton cœur

  • Bonjour, je préfère m’abstenir de vous serrer la, main et rester debout si vous n’y voyez pas de signe de condescendance parce que je vous avoue que m’asseoir sur la dizaine de furoncles peuplant mon siège, en dehors de l’inconfort de la, douleur entraîne des démangeaisons terribles, Et je ne voudrais pas vous, paraître impoli non plus de ne pas vous embrasser parce que du côté des lèvres j’ai un herpès agaçant qui ne demande qu’à se réveiller, Sinon, vous ça va ?

  • Une nuit naquit une Etoile que jamais personne n’avait eu le don d’espérer. Et tandis que l’Etoile s’efforçait à être brillante de sa pleine beauté, les savants d’un grain de céleste s’évertuèrent à savoir lequel l’avait vue le premier. Ce débat au sein de la poussière d’Univers s’éternisant, les regards se regardèrent et oublièrent de se lever curieux aux certitudes plus belles que leurs pâles et pauvres querelles. D’innombrables nuits plus tard, sachant cela du seul intérêt des êtres naissant humains à ne pas être autrement que lumières à eux-mêmes vint l’idée à l’Univers d’éteindre le don de ses riches et entières couleurs merveilleuses. Depuis cette première nuit des temps devenus humains, chaque éclosion d’Etoile est une vie humaine qui s’éteint et devient dès lors souvenirs de belles amours, à l’infini lueur au champ des célestes, la flamme de cette première étoile que le tort nous a jour poussé à ne plus vouloir présence qu’à notre modeste et monotone petit horizon.

  • Homme.

    La guerre.

    Je reçois un fusil  

    Je meurs

    Hélas.

    Je n’étais pas guerrier.

    Ni même soldat.

    J’étais seul, j’avais le fusil

    J’avais les balles

    L’ennemi, contre moi

    Mais je ne savais 

    Ni tuer, ni me défendre.

    Je ne savais même pas.

    Ce qu’est la haine.

    Alors ne l’ayez pas

    Ni même les larmes

    Mais de grâce,

    Ayez beaucoup d’amour

    Et le pardon

    Pour mon ennemi

    Cet enfant soldat

    Pauvre, parmi les affamés

    Il avait faim et un fusil

    Je lui ai souri

    Je lui ai donné mon pain

    Il a tiré.

    J’ai regardé la guerre

    Mon cœur s’est arrêté.

  • Il pleut dehors et pas ailleurs !

    Et alors ?

    Il fait beau chez les autres et je mouille !

    Je sais. Ça change quoi ?

    Alors mon malheur est patent et tu t’en fous ?

    Non, je n’ai ni bon ni malheur ;

    Juste une autre justice,

    Que celle de mes yeux.

    Je possède un cœur, main tendue

    Pour accueillir

    Et de la joie, main heureuse à offrir.

    Tu n’auras donc jamais avec moi

     Ni fortune, ni tort, ni raison.

    Mais de très beaux sourires,

    Pour riches rayons de soleil !

  • Un baiser biscuit bisou

    Dans le doux du cou

    Et frissons de douceur

    Pour nous deux ma jolie

    Tu me plais bonheur

    Tu me plais beaucoup

    Tu remplis ma vie

    Je t’espère long chemin

    Au-delà du sort

    Au-delà notre destin

  • Cinq doigts entrelacés aux miens

    Suffisent à entrevoir demain

    Qu’importent la neige ou la pluie

    Qu’importe l’urgence du fortuit

    Sous la voûte étoilée du meilleur qui soit

    De tout l’amour que tu as pour moi.

    Le bonheur de cinq doigts.

    Entrelacés pour rois