Category: amour

  • Nous  nous en allons par deux à la vie,
    Tenant la main à la mort,
    Tenant la main à cet autre, qui un jour, ne sera plus.
    Nous pourrions marcher en vérité à plus,
    Offrant notre cœur à l’infini.

    Nous préférons hélas
    La peur d’aimer,

    La peur de tout perdre
    Plutôt de grandir en sagesse et en joies
    Plutôt  que de rencontrer la croissance,
    Même en amour,
    De partager.

  • Le jour où apparait cette évidence, la contrainte d’aimer, l’absurdité de devoir libérer de la place et du temps à l’autre, à des pensées nouvelles…

    Ce jour où naissent des cloisons de pierre et les frontières à son coeur, à sa raison, à sa gloire, à sa bravoure de vivre…

    Ce jour où l’amour devient maison jalouse, renonce à l’avenir et ne songe plus qu’à l’entretien de ce qui a été…

    Ce jour où les rêves ne transgressent plus la réalité, où la liberté est fatiguée, où la fraternité frappe en vain à la beauté de son âme….

    Ce jour précis où la vie abandonne au hasard l’effort de fraîcheur, trahit les tissus fermes et vigoureux de sa beauté,…

    Ce jour sans date, sans nom, ouvert à la laideur de son destin…

    Ce jour-là… hélas,..
    Ce jour terne sans richesse ni grâce.

    Ce jour là,  où aimer ne sait plus que s’aimer…

    on naît vieux.

  • Bonjour, je préfère m’abstenir de vous serrer la, main et rester debout si vous n’y voyez pas de signe de condescendance parce que je vous avoue que m’asseoir sur la dizaine de furoncles peuplant mon siège, en dehors de l’inconfort de la, douleur entraîne des démangeaisons terribles, Et je ne voudrais pas vous, paraître impoli non plus de ne pas vous embrasser parce que du côté des lèvres j’ai un herpès agaçant qui ne demande qu’à se réveiller, Sinon, vous ça va ?

  • Il pleut dehors et pas ailleurs !

    Et alors ?

    Il fait beau chez les autres et je mouille !

    Je sais. Ça change quoi ?

    Alors mon malheur est patent et tu t’en fous ?

    Non, je n’ai ni bon ni malheur ;

    Juste une autre justice,

    Que celle de mes yeux.

    Je possède un cœur, main tendue

    Pour accueillir

    Et de la joie, main heureuse à offrir.

    Tu n’auras donc jamais avec moi

     Ni fortune, ni tort, ni raison.

    Mais de très beaux sourires,

    Pour riches rayons de soleil !

  • Âne voir le monde qu'image et son, tu vas finir Âne plus percevoir  l'orthographe de la raison.

    Tu vas pouvoir braire d'avoir affamé les poètes, toi qui a ignoré ton âne.

    Ta peur aura gagné.
    Tu auras passé ta vie à te mentir sur toi même.

    Tu seras mort depuis si longtemps quand viendra le dernier moment, trop tard, de comprendre que tu en avais une .
    Âne !
    Riche de tout ton toi à jamais perdu
    Sombre, con !