Je n’ai dérangé personne
Et personne ne m’a dérangé
Je ne suis et ne serai jamais un homme
Si aux battements de mon cœur
J’entends déjà précoce le silence de l’éternité
L’heure se trompe en voulant la tranquillité
Avant de voir la vie respirer, le soleil briller
Un jour, celle qui ne voulait pas etre dérangée
Ne sera plus que silence et mes larmes couleront
Comme je sombre de honte de me tenir tranquille
Sachant que non loin un humain souffre de froid et a faim
La quiétude est moribonde, la guerre arrive nauséabonde
De ces gens conforts, ces petits bourgeois qui ne voulaient rien
Qu’envier que ceux qui s’étaient agités, les gros bourgeois et les affameurs
Ma vie ne me laisse jamais tranquille, voilà pourquoi je m’agite à bien t’aimer
J’ai porte le malheur en moi et j’aspire à etre ton porte bonheur, toi qui me voit fou
La vie est à mourir des paresseux qui ont peur de tout et n’osent jamais le tout pour le tout
La tranquillité est ce moment de repos après m’etre donné entier à t’avoir permis le plaisir
Le silence est là, brillant dans ton regard, ton merci muet, ta bouche tranquille, mon amour brulant
Je serai le courageux poète hurlant au désespoir de ce monde fatigué qui ne sait même pas s’aimer
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