Je suis un mort, que la mort, hélas, n’est pas venue chercher
Mon existence est joies, aux sourires, l’offrande, l’outrage tempêtant !
Or, fraternel à la ville, de mon bon cœur liant, je ris pour tant!
A l’heure esseulée, mes souffrances, iniques, fuient mes longs sanglots
D’aucune larme, je ne veux vous savoir ni détresse, mais les très heureux
A l’horreur j’ai rêvé et mis en vie la joyeuse fête aux gais bonheurs.
Mon courage de la peur le fort sapeur que pour vous il me faut rayonner
Je vous aime tous, d’un amour si universel et très profond
Que tous, à jamais de mon rire franc, je serai votre compagnon
Jusqu’au jour, à mes tristes larmes de vos tréfonds
Plait à Dieu de me rappeler ou de sa grâce me sourire
Je me complais à rire en grimaces à ce qui attend et d’effroi me glace
Heureux qui comme le père d’Ulysse aura fait de son injuste vie un si beau voyage

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