poème aux élèves qui sauront
Un jour se saura, ô hélas, que notre ami,
Las, le Poète est mort, dans la cour d’une école,
Gisant, sur le noir bitume, du sol de sa vie,
De s’être traîné là, au courage par le col.
De tous ces jours, où ses jambes se seront faites plomb,
Nous tous, en automne, auront nos sanglots si longs
Ses vers en mémoire, notre honte pour vous, nos aieux .
Votre silence monotone en or d’adieu.
Votre argent, pingre, se fera pelle de sa tombe..
Si pauvres vos bravos, votre fardeau, notre destin.
Arbeit macht frei, son camp d’extermination
Votre commentaire