Ton corps

Mes mains devenues yeux, ta peau terrain de je
Je sans «u » car émoi, toute beauté, moi, sans voix.
Le monde est silencieux, mon horizon soyeux.
Ton corps est roi, moi, ton sujet, ma foi.

Au glissé sur ta peau, suave délicat et beau,
La réponse de mes sens, fulgurante, sans patience.
Ta splendeur en appot, mon désir en falot,
Je brûle, moi, d’indécence, toi, statue renaissance

Au Louvre, Vénus de Milo, ta peau, Carare en lot.
Ton galbe de blanc marbre, mon âme en feu, cinabre.
Ta majesté en flots, mon rêve d’absolu, clos.

Doux voyage, Odyssée, ton corps, port de Circée.
Ô mon âme charmée, mon amour, ton camée !
Ma caresse se termine, magnifique, et féline.


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