Te rappelles-tu filant à travers les grands champs
De notre insouciance, la chemise ouverte au vent,
Les pieds de terre crottés, le regard culotté,
Le rire franc à la bouche ? C’étaient de beaux étés.
Les foins secs engrangés, l’heure était au goûter.
Tartine de pain beurrée, sous chocolat râpé,
Un verre de cidre frais, menthe à l’eau les enfants.
Nous étions en joie à Saint Michel de Plélan !
Puis vint le temps, un jour,où mémé se fit larmes.
Elle qui avait bercé notre enfance de son charme,
Etait allée rejoindre son homme, le brave Zidore.
Ce midi, nous sommes, tous cousins attablés,
Riant ensemble du vieux ventoué aux balles de blés.
De nos bêtises passées. Ce furent de belles années !
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