Cinq heures du mat au frais de l’été

Aux aurores d’un dimanche matin d’un bel été,

L’instant d’une seconde fugace, je m’éveille.

Tu es là, dans mon cœur, reposante merveille.

Silencieuse au monde, somptueuse, toi, val de beauté.

Le sommeil m’appelle, mais je ne peux le rejoindre

À l’aube naissante de ce beau jour à venir,

Tu gis au creux de mes rêves, lascive, sans faillir.

Premiers rais de lumière, je sens mon bonheur poindre.

Je te souris, tu dors, au calme, magnifique.

Étendue, les bras en croix, tes seins héroïques.

Belle, je regrette d’avoir un jour à mourir

 Aux aurores d’un dimanche matin d’un bel été

Las, je sens mes paupières de leur poids retomber,

Sommeil fou pour mon âme, de ta grâce, valeureuse.

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