L'amour serait un fluide d'Être Dont la casserole se ferait passoire Tant il fait peur de s'en laisser Donner Et que pour cette crainte la capacité se fait chaudron de détresse et ou de moins être
Et si immense n'était pas ma patience à laisser au temps le temps de s'infuser. Je m'enfuirais, vois-tu, de cet enfer A te voir persister à nier à ton sourire l'accès à son possible bonheur Cette fraternité du meilleur pour toi étant en opposition avec la disruption du pire à ne pas perdre.
De ce bordel à penser, où la raison se fait pute Je t'attends, toi, au malgré toi à savoir aimer, en bas, assis sur la bordure du trottoir A observer rêveusement le caniveau du temps perdu Le flux de la vieillesse s'écoulant Et me bouchant les oreilles de tes horribles coïts avec maîtresse solitude à oeuvrer au seul plaisir solitaire de ton ego craintif
Car, là où tu vois lubricité, je vois toi , quintescence matérielle de la partie de l'âme.
Là où tu vois complexité d'un poème difficile à comprendre, je vois le miroir du tortueux de ton esprit, à ne pas te laisser convaincre par la force de la simplicité de l'évidence.
Là où tu crains la probabilité inquantifiée d'un futur à perdre ce que tu crois avoir donné et en réalité vendu, je vois la torture certaine du noueux de ton corps, à l'heure de son abandon pour l'éternité à reprocher à ton esprit et ton âme la persistance de leur aventure avec le moi intérieur au détriment de l'ouverture bien plus profitable au moi extérieur, qui t'attend patiemment depuis si longtemps, au pied de ton espérance, les genoux au dessus du caniveau du temps.
Il aura donc fallu que je me matérialise corps, moi partie soeur d'une des proportions de l'âme, pour écrire ce poème à décrypter et de te le proposer.
La clé de sa compréhension est simple et ici présente
A la multiplicité du peut-être de chaque trou de la passoire de tes peurs, préfère le fond lisse de la casserole à te laisser aimer sans trop te poser de questions.
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