
Dans ce monde tapis roulant du temps
Qui court à nous essouffler de vivre
Il y a cette plage à l’extrémité de l’île
Où j’ai planté ma patience à t’espérer
Viendras tu au hasard du peut-être ?
Ou ne viendras tu pas de ce que j’ignore ?
Je passe mes nuits de cet automne naissant
A éclairer mes espoirs de te revoir, Toi
Qui au croisement éphémères de nos âmes
M’a foudroyé de ton énigmatique beauté
J’ose le croire et je t’attends ,Toi ou le vent
Si le temps pour toi s’est fait ailleurs.
A la réalité de l’horloge inévitablement
Je repartirai tôt ou tard, heureux
De la douceur de ton esprit sur le mien
Ou du possible de ce qui aurait pu être si
L’éphémère s’était planté dans le sable
© Gilles de Chasles
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