Le zèbre

Réfléchis avant d’ouvrir la bouche…

Zèbres,

En apercevoir là, au loin
Est bon signe, vous y êtes enfin !
Au bon milieu de la savane
Les noirs et blancs sont là, pas crânes.

De vos quatre roues motrices,
Vous vous précipitez vers eux,
L’espoir de retrouvailles complices,
Vos si vieux compagnons de jeu !

Il vous tournent le dos, ingrats
Qui vous saluent du postérieur,
Ni chevaux, ni ânes, ces malfrats
Noirs et blancs, même pas couleurs.
Broutent et broutent et vous déroutent
De vous , le zèbre, rien à foutre.

Votre QI ne sert à rien,
Que pensent, au fond, ces africains ?
A la pensée jamais percée,
Leur nonchalance est célébrée

D’un inattendu fouet de queue,
L’entrevue muette, n’a plus lieu
Dégage de là , voilà le lion.
Rappelle toi bien, tu n’es qu’un pion
La question n’est pas noir ou blanc
Car leur réponse est noir ET blanc .

D’un vibrant frisson de crinière,
Tu passes à l’oubli , sois en fier !
Il s’en est fallu de si peu,
Toi le fier, qu’ils te bottent le cul !
De réfléchir si bien et si mal
Sombre piètre maître animal
De rien tu ne t’es aperçu,
Que tu ne comprends rien ?

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