Mon petit, ma petite, vous qui venez de naître À vous, voici offerts le monde et votre vie, L'immensité terrestre et la durée du temps, La quantité et/ou la qualité de l'être La fragilité et l'audace, en vis à vis De tout cela, mes petits, il faudra pourtant Un jour, faire bilan du bon ou du mal heur
Mes petits, bien assez tôt Viendra le temps de l'envol Des adieux à votre enfance Le nid, vide de votre absence Nos larmes seront belles de joie De vous voir, nous le souhaitons Belle oiselle et bel oiseau
Mais, n'hâtons pas le temps, Vous êtes là, frêles enfants, Beaux tels des angelots De joie sont mes sanglots Vous, partie de mon âme Et moi, devant, vous votre papa émerveillé
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