Avant le retour du bonheur

Et le malheur est à ce point larmoyant
Qu’on en oublie sa fin, le fil des jours allant
Guettant des yeux rougis, l’arrivée du bonheur.
La brume des sanglots, morne corne de l’heur.
Errant à sa recherche, ne sachant où aller
On finit par douter, au lest des années.
L’évidence est bien là, lasse à votre rebours.
De sa longue poursuite, aux trousses de vos jours
Essoufflé de courir, le bonheur n’en peut plus .
De grâce, retournez vous, le sourire a reflu.
La cueillette du bonheur en ce jour est venue.
À Valérie
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