A horizontal greyscale shot of a foggy forest full of leafless trees
Je ne pouvais décemment vous quitter
Sans venir saluer votre silence
Pesant compagnon de mon infortune
De ces longs mois d'injuste solitude.
La tête haute, mais le corps supplicié
Des foudres de l’arbitraire sourd et partial
Qu’il se réjouisse de se voir saluer
De mon sourire sans remord plutôt que du glas.
En guise d’adieu, je fais vœu
Qu’il vous accompagne longtemps
Vous sachant heureuses et épanouies
C'est ainsi que je vous ai toujours aimées.
Ne pleurez pas mesdames, il est trop tard
Je ne suis déjà plus là, bientôt ailleurs.
Au contraire
Retournez et admirez ce beau sourire
Qui se lève, soulagé de se voir pâle et enfin seul.
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